Giro 2023 : le retour à l'hôtel en hélicoptère de Remco Evenepoel condamné par l'UCI

Une virée en hélicoptère qui ne passe pas. À l'issue de la 7e étape du Giro, remportée par l'Italien Davide Blais vendredi au sommet du Gran Sasso d’Italia (2132 m d’altitude), certaines équipes, dont la Soudal Quick-Step de Remco Evenepoel ont choisi de descendre à bord d'un hélicoptère, évitant ainsi un trajet plus long et favorisant la récupération de leurs coureurs. L'Union cycliste internationale (UCI) n'a pas apprécié et l'a affirmé dans un communiqué, samedi 13 mai, en condamnant fermement "l'utilisation du transport par hélicoptère pour quitter la zone d'arrivée".

"Ceci constitue un avantage qui va à l'encontre des principes de fair-play et des dispositions réglementaires garantissant l'égalité de traitement pour le transfert des équipes vers leurs hôtels, a regretté l'institution en charge du circuit international. De plus, l'utilisation par certains coureurs d'un transport par hélicoptère va à l'encontre du principe de réduction de l'empreinte carbone tel qu'énoncé dans le cahier des charges de l'organisateur de l'UCI WorldTour. L'UCI prendra les mesures et sanctions nécessaires pour s'assurer qu'une telle pratique ne se reproduise plus à l'avenir." 

Deuxième du classement général, à 28 secondes du maillot rose norvégien Andreas Leknessund (Team DSM), Remco Evenepoel s'était ému au départ de la 7e étape qu'il faille redescendre pendant plus de vingt kilomètres à vélo, dans le froid, avant de regagner l'hôtel en bus ou voiture. D'autres coureurs ont pris les télécabines pour redescendre.