Quintana: "La pression de l'échec"
- Vous voyez-vous comme le grand favori de l'épreuve?
Nairo Quintana: "Tout le monde assis ici (il s'exprime à côté de Rodriguez, Uran, Evans et Scarponi) a presque les mêmes chances de gagner le Giro à conditions égales. Pour le moment, on est à 0-0 et les choses vont se décanter dans la course. Il faut raisonner en terme de +jour après jour+. Il peut y avoir des surprises sur un grand tour. Je suis en pleine forme, prêt à me battre pour le titre et ça, cela me réjouit. Il ne reste plus qu'à espérer que tout se passe bien".
- L'annulation de dernière minute du Tour des Asturies, qui devait vous servir de dernier test, vous place-t-elle dans les meilleures conditions?
N.Q.: "C'est vrai que j'ai manqué une course et c'est vraiment dommage. De plus en plus d'épreuves disparaissent du calendrier international. On verra, et tout particulièrement dans les jours qui arrivent, comment cela a affecté ma préparation. Les résultats de la dernière saison ont tout changé pour moi. Je suis bien plus visible, je m'engage plus mais je dois aussi calculer bien plus que par le passé. Jusqu'à maintenant, si quelque chose ne se passait pas très bien, ce n'était pas vraiment un problème. Maintenant, j'ai la pression de l'échec".
- Que vous inspire la présence massive de vos compatriotes sur ce Giro?
N.Q.: "Pour nous, c'est quelque chose de très important. Cela n'est pas arrivé depuis très longtemps d'être aussi bien représenté. C'est peut-être même la première fois. Regardez, là nous sommes déjà deux à la conférence de presse des favoris à cette table (avec Rigoberto Uran, ndlr). Cela n'arrive pas tous les jours. Je pense que c'est un motif de fierté pour tous les Colombiens. Je leur souhaite à tous une bonne chance, qu'ils restent en bonne santé, qu'ils ne rencontrent pas de problème. J'espère que la course va bien se passer pour tous les autres coureurs colombiens, nous avons un peu tous les mêmes caractéristiques de grimpeurs et le parcours nous avantage".
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