Quintana-Rodriguez, qui après Nibali ?
Un Giro sous forme d’hommage à Gino Bartali et Marco Pantini. Cette édition 2014 honorera la mémoire de deux légendes du cyclisme italien disparues il y a une dizaine d’années. De ces deux figures, c’est le "Pirate" qui bénéficiera d’honneurs plus conséquents. Les organisateurs, après un départ donné depuis l’Irlande du Nord, ont proposé un parcours long de 3449,9 km retraçant les grandes heures de l’un des plus emblématiques grimpeurs de l’histoire. Un week-end lui sera consacré avec des arrivées à Oropa et Montecampione, lors des 14e et 15e étapes, là où Pantani avait signé deux de ses plus belles victoires.
Ça va grimper, grimper, grimper !
Une manière habile d’entretenir le suspense jusqu’à la troisième et dernière semaine. Celle-ci s’annonce en effet particulièrement copieuse avec quatre journées en haute altitude, où l’accumulation de grosses difficultés telles que le Gavia et le Stelvio devrait se faire sentir. Un programme plutôt favorable aux grimpeurs donc. La montée au sommet du Zolcolan (10,1 km à 11,9% de moyenne, avec des passages à plus de 20%), à la veille de l’arrivée à Trieste, devrait finir d’éclaircir le paysage pour offrir à un coureur le très recherché maillot rose.
Une tunique que ne défendra pas Vincenzo Nibali (Astana). En son absence, le plateau se veut assez ouvert. Nairo Quintana (Movistar), deuxième de la dernière Grande Boucle, et Joaquim Rodriguez (Katusha), abonné au Top 4 dans les grands Tours, ont la faveur des pronostics. Le premier cité fait office de favori, même s’il se présente pour la première fois sur le Giro et qu’il n’avait tenu le rôle de leader d’équipe. Problèmes que n’a pas l’Espagnol, qui a vu la victoire lui filer sous le nez en 2012. Sans Froome, Nibali et Contador, qui se préservent physiquement pour la Grande Boucle, le Giro pourrait s'ouvrir à une surprise. Ryder Hesjedal lui avait résisté il y a deux ans. Uran (OPQS) et Evans (BMC) ont le bagage nécessaire pour s'inscrire dans cette lignée. Voilà qui promet un beau spectacle dans la péninsule.
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