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Sylvain Georges licencié par AG2R-La Mondiale

Contrôlé positif lors du dernier Tour d'Italie, le Français Sylvain Georges a été licencié par sa formation AG2R-La Mondiale. "Il ne fait plus partie de l'entreprise", a déclaré Vincent Lavenu, en évoquant de lourds dégâts tant pour l'équipe que pour le coureur: "Ce n'est jamais de gaîté de coeur ! Mais on a des règles internes très strictes. Il y a eu faute caractérisée".
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

"On sait très bien que notre équipe n'a plus de droit à l'erreur". Vincent Lavenu, le manageur d'AG2R-La Mondiale, n'a jamais été tendre avec les cas de dopage. Il n'a jamais éludé les questions en la matière. Un mois après le contrôle positif de son coureur, Sylvain Georges, lors de la 7e étape du Giro, il a donc licencié le fautif. Après avoir auto-suspendu sa formation lors du Critérium international, comme le demande le règlement du Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC), le patron de l'équipe cycliste n'a pas attendu que la Fédération française livre son verdict. "Il ne fait plus partie de l'entreprise", a-t-il lancé. Le 10 mai dernier, à l'issue de la 7e étape qu'il a finie en 95e position, Sylvain Georges (29 ans) a été contrôlé. Positif à l'heptaminol, une substance figurant dans des médicaments (veinotoniques) vendus sans ordonnance. La contre-analyse a confirmé la première.

Et Vincent Lavenu ne compte pas s'arrêter là, pour éviter qu'un tel cas se reproduise. "Nous allons remettre en place des contrôles internes inopinés. Il faut savoir que, pour un leader d'équipe,  il y a déjà à peu près 15 à 20 contrôles annuels en tenant compte de ceux du  passeport biologique", a-t-il annoncé. "Les sanctions seront renforcées également et une cellule, qui comprendra  le renfort d'une personne complètement extérieure à l'équipe, s'occupera de  tout ce qui relève de manquements".

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