Thibaut Pinot: le niveau "est plus élevé cette année" mais le podium reste l'objectif
Quel est le programme d'une journée de repos journée ?
Thibaut Pinot: "Je pars assez tard, il faut occuper la journée. Le matin, je vais aller rouler et faire un peu d'échauffement, essayer de ne pas trop penser à la course, de ne pas me mettre trop de pression, ça ne sert à rien. Pourquoi pas regarder une série ? Au lendemain d'une journée de repos, personne n'est confiant. Le corps ne réagit pas pareil."
Qu'attendez-vous du contre-la-montre de mardi ?
TP: "Je repense toujours à mon chrono du Tour de Romandie, il y a deux ans, quand j'ai gagné devant Dumoulin, Froome et Jungels. J'espère toujours faire des beaux chronos. L'an dernier, j'espérais déjà mais, au final, j'en ai fait deux très mauvais. Je suis confiant, ce chrono me plaît plutôt bien. Je sais que je vais perdre du temps sur Dumoulin, 1 min 30 au maximum j'espère. Mais il faut surtout que j'en gagne sur les autres. Si on a vent de dos, comme à la reconnaissance, il y aura moins d'écart. Mais si le vent tourne, les purs rouleurs vont prendre du temps. Cette année, je suis allé sur la piste pendant le stage de janvier et j'ai changé quelques détails. J'ai pris un peu plus de temps aussi pour m'entraîner sur le vélo de contre-la-montre. Je savais que ce chrono serait décisif."
Comment jugez-vous votre parcours de la deuxième semaine ? Et pensez-vous la victoire encore envisageable ?
TP: "Je suis resté régulier sans avoir de jour de grâce. Je continue mon petit chemin. J'aurais préféré faire encore mieux. Sixième au Zoncolan et encore dimanche, ce n'est pas suffisant. Le niveau est plus élevé cette année que l'an denrier. Certains sont plus forts, comme Pozzovivo. Yates est plus fort que Quintana l'était l'an dernier en montagne. Sur son deuxième démarrage dimanche, on est tous restés sur place. On l'a regardé partir, on était tous à fond. Pour l'instant, il est vraiment intouchable. Mais on sait que le Giro est une course à part, il y a eu des retournements de situation ces dernières années. Les étapes sont dures, avec de très longs cols. Jusqu'à samedi soir, l'espoir est toujours possible. Bien sûr, si Yates marche toujours autant, c'est impossible. Tout le monde le sait. Mais tant qu'il y a de la course, on ne sait jamais."
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