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Jalabert aurait été contrôlé positif en 1998

Laurent Jalabert s'est dit "étonné" par les accusations du site internet de L'Equipe, selon lesquelles il aurait été contrôlé positif à l'EPO lors du Tour de France 1998. A l'époque, l'ancien champion du monde portait les couleurs de l'équipe Once, dirigée par le controversé Manolo Sainz. C'est en 1998 que l'affaire Festina -formation de Richard Virenque- avait éclaté. Le président de la commission d'enquête sénatoriale a qualifié "ces conclusions" de "hâtives".
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
Jalabert devant Ullrich, le 26 juillet 1998 (PATRICK KOVARIK / AFP)

C'est en effet la commission d'enquête sénatoriale mise en place pour juger l'efficacité de la lutte contre le dopage qui aurait exhumé des documents permettant d'identifier les échantillons. "Le rapport est en cours de rédaction. Je vois mal comment ces conclusions que je qualifierais de hâtives pourraient y figurer", a déclaré Jean-François Humbert (UMP), président de la commission d'enquête sénatoriale sur l'efficacité de la lutte contre le dopage. Cette commission devra rendre son rapport le 18 juillet prochain, à quatre jours de la fin du prochain Tour de France qui s'élance samedi.

Le 15 mai dernier, le coureur qui a notamment signé une quatrième place sur la Grande Boucle en 1995, a été entendu par la commission d'enquête sénatoriale. "J'ai couru dans trois équipes. Comme les autres coureurs, j'avais tout un encadrement en qui, moi, j'avais pleine confiance. Que ce soit au niveau du management, de la partie mécanique, ou au niveau médical", avait-il indiqué. S'il a bien reçu des infiltrations de corticoïdes, celles-ci avaient été justifiées par des autorisations à usage thérapeutique. Mais le Mazamétain avait affirmé qu'il n'avait "jamais cherché à rencontrer de quelque manière que ce soit des médecins pour améliorer mes performances. Je n'ai pas dépensé un franc à l'époque pour en voir ou acheter des produits interdits", avait-il dit.

Jalabert: "Je ne mets pas en doute ce qui est dit"

 "J'ai été auditionné en mai par la commission d'enquête sénatoriale, je m'étonne qu'à ce moment-là on ne m'ait pas dit quoi que ce soit, que personne n'ait pu me dire que que j'étais susceptible d'avoir un problème de ce type (...). J'attends d'avoir des éléments supplémentaires. (...) C'est une surprise pour moi, des tests rétroactifs effectués en 2004 ... pour 1998, et nous sommes en 2013. Je ne m'attendais vraiment pas à cela", a-t-il déclaré dans l'émission Tout le Sport sur France 3. Et Jalabert d'ajouter sur France 2, "je ne peux pas dire que ce soit faux, je  ne peux pas dire que ce soit vrai".

Au micro de RTL, le Champion de France 1998 a surtout protesté sur la manière dont il a appris la nouvelle. "Je ne mets pas en doute ce qui est dit aujourd'hui, simplement je n'ai aucune information. Il faut prendre du recul, essayer de voir si tout cela est avéré et puis voir ce qu'il faut faire ensuite pour essayer de montrer ma bonne foi. (...) Moi je veux bien qu'on aille chercher 15 ans en arrière et mettre un scandale sur la table comme ça à quatre jours du départ du Tour de France. Mais permettez-moi de penser que c'est un peu dirigé et qu'on me veut du mal", a-t-il lâché.

Lors de cette fameuse édition 1998, le Tarnais ne s'était pas particulièrement illustré, ne remportant pas la moindre étape. Le Tarnais avait d'ailleurs abandonné la course dans les Alpes, en même temps que l'ensemble de son équipe Once dirigée par Manolo Saiz. Pendant toute sa carrière, achevée en 2002, celui que l'on surnommait "le Panda" n'a jamais été contrôlé positif.

Jalabert: "C'est une surprise pour moi"
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