Jean-Marc Marino : "Je me suis fait exploser la gueule"
« On est tombés sur Rui Costa qui était au dessus du lot dans le col », a-t-il dit tout de go. « C’était peut-être trop dur pour nous, je ne sais pas. En tous cas trop dur pour moi le final pour que j’arrive à faire quelque chose. J’ai fait ce que j’ai pu et je n’ai pas de regrets à avoir », a-t-il poursuivi avant de revenir sur la genèse de sa tentative avortée de fuite, juste avant le col.
"On s'était mis d'accord avec Blel Kadri"
« Avec Blel (Kadri), on s’est mis d’accord sur la tentative d’échappée », a-t-il expliqué. « On a vu que si on attendait le col, on allait se faire exploser par les mecs. Donc on s’est dit qu’il fallait essayer de sortir avant la bascule, essayer de prendre le maximum d’avance sur les autres. Le problème, c’est que les mecs derrière avaient des équipiers autour d’eux. Mais bon, il fallait tenter sa chance, on n’avait que ça à faire », a confié Jean-Marc Marino avant de conclure, fidèle à son phrasé direct qui fait le bonheur des reporters. « Après, je me suis accroché. J’ai failli re-rentrer (sic) à 1,5 km sur le groupe à Gilbert. Mais j’ai finalement re-pété (sic) et je me suis fait exploser la gueule. Je n’avais pas le niveau pour gagner. C’est comme ça, il faut assumer ».
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.