Jérôme Coppel : « On a l’impression de ne pas rouler »
Question : La montagne se profile enfin. Vous êtes impatient d’y être ?
Jérôme Coppel : « On s’en rapproche. On s’en rapproche. Encore aujourd’hui à passer. Ça fait deux jours qu’on a l’impression de ne pas rouler mais dans le peloton c’est toujours nerveux. Tout le monde a peur de se faire piéger. Ça frotte beaucoup et ça tombe beaucoup. Hier il y a eu pas mal de gamelles mais on s’en ait bien sorti. »
Q : Vous craignez cette dernière étape de plaine ?
JC : « Je suis très bien protégé dans le final par mon équipe et j’arrive à ne pas trop laisser de jus. Tout va bien en espérant que les sensations s’améliorent d’ici ce week-end. »
Q : Que vous inspire les deux étapes du week-end ?
JC : « Je les ai reconnu toutes les deux. La Planche des Belles Filles, c’est dur mais c’est dur seulement à la fin, dans la montée. L’étape de Porrentruy est dure toute la journée. Il n’y a pas beaucoup de kilomètres et ça va rouler très vite. Elle me fait un peu penser à l’étape de St-Flour sur le Tour 2011. On se rappelle que ça avait été très très dur. Il y avait eu les gamelles de Vinokourov et Van den Broeck mais la journée avait été très usante. Ça sera pareil dimanche. »
Q : Une offensive d'envergure est-elle à prévoir sur l’étape suisse de Porrentruy ?
JC : « Avec le chrono de lundi, ce n’est pas sûr. J’attendrais la deuxième semaine après la journée de repos. »
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