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« Journée mitigée » pour Bryan Coquard

Bryan Coquard est l'un des Français qui sont parvenus à briller sur l'étape des pavés, aujourd'hui, à Cambrai. 10e du jour et bien aidé par son coéquipier, le Vendéen nourrissait tout de même quelques regrets.
Article rédigé par Mathilde L'Azou
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Bryan Coquard, à l'arrivée. (PICASA)

A Cambrai, après une journée galère sur le vélo, Angelo Tulik et Bryan Coquard arrivent ensemble. En une poignée de main, les yeux fatigués et les traits encore marqués par la poussière avalée toute la journée, les deux coéquipiers concluent ensemble un bon travail d'équipe. Avec à la clef, une 10e place pour « le Coq ».

Lundi, au départ d'Anvers, Bryan Coquard n'avait pas caché ses envies d'attaques, . En évoquant l'étape des pavés à venir, il avait avoué vouloir « être devant ». Autrement dit, avec les spécialistes, les meilleurs. Au début de saison, sur une étape des Quatre Jours de Dunkerque, le jeune coureur avait surpris tout le monde en affichant une réelle aisance sur les secteurs pavés. « Mais faut être honnête, c'était pas non plus le même plateau de coureurs », reconnaissait-il, avant de prendre le départ de la troisième étape, jusque Huy.

"J'ai manqué de force"

Et pourtant, celui qu'on surnomme « le Coq » a su jouer ses cartes aujourd'hui, face aux cadors tels que Degenkolb, Nibali ou encore Froome. Accompagné de son coéquipier Angelo Tulik, les deux coureurs de Jean-René Bernaudeau ont su se placer dans les secteurs pavés, frotter quand il le fallait, et rester dans les bonnes roues.Ils ont pris part au sprint final pour la deuxième place, l'ensemble du groupe étant battu par Tony Martin. Au final, Coquard termine à une belle dixième place, qui a pourtant un goût amer pour le sprinter vendéen : « Je suis déçu, pour moi mais surtout pour Angelo, qui a fait un excellent travail toute la journée. Je tiens vraiment à le remercier d'ailleurs.  Du coup je tire un bilan mitigé de cette journée car je ne passe pas loin de la victoire. Mais j'ai manqué de force... »

Usé après 223 kilomètres de course (il s'agit de la plus longue sur le Tour 2015), ce champion du monde de l'Américaine n'est pas parvenu à revenir sur Tony Martin : « Je produis mon effort aux 600 mètres, pour pouvoir virer à gauche dans les premiers du groupe ». Pas suffisant néanmoins pour pouvoir approcher le podium. Ce sera peut-être pour demain, à Amiens.

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