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Kevin Reza, la modestie faite coureur

Le jeune Francilien de la formation Europcar découvre la Grande Boucle avec une sérénité qui n’est pas que de façade. Il se dit là pour apprendre et protéger ses leaders, en espérant secrètement montrer son talent, indéniable quoi qu’il en dise.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Kevin Reza  (/NCY / MAXPPP)

Le décor est planté d’emblée. "Je n’ai pas vraiment de spécificité. Je ne suis ni sprinteur, ni grimpeur, ni rouleur", déclare tout de go Kevin Reza lorsqu’on l’interroge sur ses caractéristiques et son potentiel.

"Je peux me faufiler"

Modeste, mais non dénué d’ambition –ce qui n’est pas contradictoire-, le natif de Versailles se reconnaît toutefois une qualité. "J’ai la chance d’être un coureur assez longiligne donc je peux me faufiler sur n’importe quel profil. Après, je suis plutôt moyen en tout, je n’ai pas de profil défini en fait. On verra ce que je peux faire cette année". "Je n’hésiterai pas si je sens que je peux briller quelque part", avertit cependant le grand Kevin en vous fixant de son regard convaincant.

"Mais je suis déjà là pour aider mes leaders, les chouchouter au maximum tout au long de ces trois semaines. Je sais que je suis sur le Tour mais je ne me prends pas la tête avec ça. Je ne me mets pas de pression particulière par rapport à cet événement. Je suis en pleine forme physique, je n’ai aucun souci", confie encore cet athlète qui incarne à merveille la génération sans complexe du cyclisme tricolore. "C’est une belle génération qui débute", note-t-il. "Elle montre qu’elle sera présente dans les années à venir. Thibaut Pinot, un bon exemple, a fait ses preuves depuis deux ans. J’espère que la relève va briller aussi chez nous comme Bryan Coquard a déjà pu le faire".

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