"La chair de poule" de Nibali
"Ce matin, nous étions tous en pleine effervescence. J’avais la chair de poule à l’idée d’arriver sur les Champs Elysées. La première fois que je suis venu sur le Tour, j’ai été envoûté par la beauté de Paris. C’est un peu irréel. Je me suis tellement battu pour avoir le maillot jaune. Nous n'étions pas encore totalement dans la joie, parce qu’il y avait encore une étape à faire, même si beaucoup pensent que ce n’est qu’une formalité. Prendre le maillot dès la deuxième journée m’a contraint à prendre la course à mon compte, et cela a été épuisant. Il y a souvent eu beaucoup de tension. Ce fut long et difficile. Mais il fallait que je fasse la différence chaque fois que je le pouvais. Je ne pouvais pas attendre les dernières étapes. Maintenant, je crois que nous avons bien su planifier la course. Je suis heureux d’arriver en jaune à Paris".
Le maillot de Pantani
"En février dernier, Tonina Pantani, la mère de Marco, (dernier vainqueur italien en 1998) a donné à mon coéquipier Michele Scarponi le maillot de son fils pour qu’il me le transmette, et cela m’aide dans ce qu’elle a appelé « ma bonne fortune pour le Tour ». Je lui avais promis que je lui ramènerai à mon tour un maillot jaune. Je suis très heureux de pouvoir honorer ma promesse".
Champagne pour Nibali avant l'arrivée à Paris
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