La Russie minimise le dopage dans son cyclisme
Jeudi dernier, l'agence avait annoncé que la cycliste russe Elena Brezhniva avait été suspendue quatre ans pour "violations des critères antidopage. Brezhniva, 26 ans, a été championne d'Europe de vitesse par équipes en 2013 et 2014 et vice-championne d'Europe de keirin en 2014. Sa suspension a débuté le 22 juin 2015 et durera quatre ans" a précisé dans un communiqué la Rusada, laquelle a été longtemps montrée du doigt par l'AMA pour ses méthodes non conformes au code mondial.
Katusha dans l'embarras
Sans doute la Rusada cherche-t-elle enfin à redorer son blason, de même que le cyclisme russe, en acceptant de sortir les "affaires" puisque l'annonce de la suspension de Brezhniva a été suivie par celle, à titre provisoire, du coureur de l'équipe Katusha, Eduard Vorganov, infligée par sa formation. Le coureur a été déclaré positif après un contrôle pratiqué hors compétition le 14 janvier dernier, au meldonium, un médicament classé dans la section "hormone et modulateur métabolique". Vorganov, 33 ans attend le résultat de l'échantillon B. Professionnel depuis 2005, il a notamment été champion de Russie en 2012. Son cas, révélé vendredi par l'Union cycliste internationale (UCI), est le deuxième touchant en moins d'un an l'équipe russe après celui de l'Italien Luca Paolini (cocaïne) lors du Tour de France 2015.
Ce qui met l'équipe Katusha elle-même dans l'embarras car en voulant contribuer à l'assainissement des choses, elle encourt une possible suspension d'activité après le contrôle positif de Vorganov. En effet, le règlement antidopage stipule que dans le cas de deux contrôles positifs dans une période de douze mois, "l'équipe est suspendue de participation à toute manifestation internationale" par l'UCI pour une période au minimum de 15 jours et au maximum de 45 jours."
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