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Le médecin de l’équipe Cofidis tente de prévenir la fatigue physique et mentale

Jacky Maillot, le médecin de la formation Cofidis, nous a expliqué comment les coureurs devaient aborder l’ultime semaine de course, la plus difficile de cette 100e édition. Pour lui, du repos et une bonne hydratation peuvent contribuer à remédier au stress inhérent à la compétition.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
Jacky Maillot, le médecin de l'équipe Cofidis

Comment les coureurs doivent-ils s’y prendre pour bien aborder cette troisième semaine de Tour ?
Jacky Maillot: "C’est surtout le repos. Il faut récupérer car ce sont des semaines stressantes. Il y a une fatigue physique mais aussi mentale, psychologique. Donc il faut se coucher tôt le soir, bien dormir. Après, les coureurs en profitent pour bien s’hydrater, refaire les stocks au niveau énergie. Les dépenses sont supérieures aux entrées donc ça permet de bien récupérer."

Justement, la troisième semaine s’annonce difficile notamment au niveau psychologique. Comment procédez-vous ?
JM: "Oui. Les coureurs s’isolent souvent. Ils en profitent pour s’allonger sur leur lit une grosse partie de la journée pour bien se concentrer, bien décompresser et éliminer tous les stress qui ont pu s’accumuler au cours des deux premières semaines."

Est-ce un Tour particulièrement éprouvant pour les organismes ?
JM: "Oui, c’est sûr. Premièrement, il y a la nervosité de la course. La première semaine, c’est toujours très nerveux avec les chutes. Et puis la course est très animée depuis, donc c’est très éprouvant. En plus il y a la chaleur donc c’est vraiment éprouvant cette année."

Faut-il rebooster psychologiquement les coureurs à l’attaque d’une troisième semaine compliquée ?
JM: "Oui, mais c’est le rôle de tout le staff, pas seulement du staff médical. Ils savent quand même à quoi s’attendre donc ils sont très concentrés. Ils savent ce qu’il faut faire pour ne pas perdre trop d’énergie et se concentrer sur les quatre jours qui restent qui vont être très difficiles. Surtout que pas mal de coureurs craignent d’arriver hors délais lors de l’étape de samedi, la veille de l’arrivée. Il y a aussi la volonté de bien faire pour certains qui sont passés un peu à côté à cause des chutes. Après la malchance, ils ont envie de bien faire."

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