Le Tour de France "ne s'arrêtera pas s'il y a un cas positif au coronavirus" d'après David Lappartient (UCI)
Alors que la première course World Tour a eu lieu sans encombre ce samedi, le président de l'Union cycliste internationale (UCI) David Lappartient, a précisé le protocole prévu sur des courses comme le Tour de France (29 août - 20 septembre), en cas de test positif au coronavirus.
"Une course ne s'arrêtera pas s'il y a un cas positif, même si personne ne sait si elle ira effectivement au bout ou non", annonce-t-il au site spécialisé CyclingNews, faisant référence aux nombreuses inconnues liées à la situation sanitaire locale, dans les pays où seront disputées les épreuves. "Bien sûr, poursuit-il, n'importe quel coureur testé positif devra quitter la course. Ensuite il faudra examiner le dossier des contacts, pour voir ceux qui ont été en contact rapproché avec le coureur, toujours selon les règles de l'OMS. Peut-être que certaines personnes en contact avec le coureur testé positif devront quitter la course également"
"Le risque zéro n'existe pas"
David Lappartient n'oublie pas que chaque cas sera différent, en fonction du pays dans lequel se tiendra la course ; les législations nationales primant toujours sur le protocole de l'UCI. "Nous aurons à discuter avec les autorités locales, car c'est à elles de décider des règles sanitaires nationales. Dans certains pays, l'équipe du cas positif devra se retirer entièrement, dans d'autres, elle pourra continuer".
Le président de l'UCI s'est ainsi dit "confiant" sur le fait le Tour de France se tiendra comme prévu. "Bien sûr, le risque zéro n'existe pas, a-t-il précisé. Il pourrait y avoir un cluster à Nice, ou une grosse deuxième vague. Je surveille les choses de près avec les organisateurs, et ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui je suis optimiste sur le fait que le Tour de France aura bien lieu" a-t-il conclu.
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