Le Tour trois jours en Bretagne : Bretagne-Séché en maître des lieux
1e étape : Livarot-Fougères
Neuf heures et demie du matin, à Rennes. Alors que les mécanos s'activent à mettre les vélos sur les galeries, les neuf coureurs convoqués au stage (Perichon, Vachon, Fedrigo, Fonseca, Sepulveda, Guillou, Gérard, Feillu et Delaplace) sortent un à un de l'hôtel, chaussures de vélo à la main. Direction Fougères. Sébastien Hinault, devenu directeur sportif, a prévu un ordre de passage de relais, en prévision du contre-la-montre par équipes. Les coureurs doivent apprendre à rouler en coordination, avec les bons automatismes. Emmanuel Hubert, en tenue de cycliste, montre le chemin à ses coureurs ; après tout, l'enfant du pays ici, c'est lui.
Après avoir passé une heure et demie sur le vélo (les Bretons n'ont reconnu que les 40 derniers kilomètres de l'étape), il est déjà l'heure pour la formation bretonne de rentrer dans ses quartiers. Au programme de l'après-midi, massage et sieste, en attendant la sortie du lendemain.
2e étape : Rennes-Mûr de Bretagne
Dans le van qui conduit les coureurs au point de rendez-vous, l'ambiance est bonne. Ça rigole, mais ça parle déjà du programme du jour. Ce matin, direction Mûr de Bretagne, cette redoutable côte qui a vu les meilleurs coureurs du monde, se battre pour empocher une victoire d'étape au sommet. C'était en 2011, et Cadel Evans avait remporté l'étape, d'un rien face à Alberto Contador. Bretagne Séché-Environnement part reconnaître les 90 derniers kilomètres du parcours. Au programme : montée de Bel-Air (point culminant des Côtes d'Armor), petites routes vallonnées, et surtout Mûr de Bretagne. Cette fois, c'est Sébastien Hinault qui est de nouveau sur le vélo, lui qui vient tout juste d'arrêter sa longue carrière professionnelle. Après la sortie et un repas chez l'un des sponsors principaux, il est l'heure pour les coureurs de prendre la route de Vannes. Après tout, demain, c'est la reco du chrono !
3e étape : Vannes-Plumelec
Ce contre-la-montre par équipes de 28 kilomètres fait trembler les meilleures équipes, qui sont déjà venues repérer les lieux… La terrible côte de Cadoudal et le parcours vallonné pourraient bien créer des écarts. Avec leurs nouveaux vélos, les neufs coureurs bretons analysent chaque partie du chrono, s'entraînent à bien travailler en relais. Le lendemain, sur les mêmes routes, c'est le GP de Plumelec : les supporters sont déjà là en nombre. Bretagne-Séché Environnement monte Cadoudal sous les applaudissements. Dimanche, ce sera la même chose, mais ce ne sera plus une simple reco. Ce sera juste le vrai spectacle ambulant du Tour.
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