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Les coureurs en terrain connu

L'arrivée en côte à Seraing, "la Meuse-gueule" de ce début de Tour, est crainte par plusieurs équipes. Ce n'est pas tant les pourcentages mais la nervosité qui est redoutée.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le peloton du Tour 2012 (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

L'an dernier, le Mont des Aloutettes avec son profil assez similaire à la côte de Seraing, avait donné lieu à une chute collective. A neuf kilomètres de l'arrivée, le peloton s'était retrouvé coupé en deux, piégeant Contador, Sanchez et Kreuziger. Cette année, toutes les équipes ont reconnu le parcours. Au lendemain de La Flèche Wallonne, la banlieue liégoise était prise d'assaut. Avec son leader Jérôme Coppel, Saur-Sojasun s'est appliqué à repérer les vingt derniers kilomètres. Tous les pièges y ont été répertoriés nous a indiqué le directeur sportif Stéphane Heulot avec aussi une pensée pour Julien Simon, le puncheur de l'équipe bretonne.

Chez BMC, Philippe Gilbert a lui aussi mis son petit carnet à jour. Les trous, le revêtement, les virages, les pourcentages, tout est passé au crible pour avoir toutes les données en main dans le final de cette première étape. Le Wallon ne veut pas passer à côté d'un parcours taillé pour lui. Malade le jour de cette reconnaissance d'avril, Cadel Evans s'est offert une séance de rattrapage en vidéo concoctée par le manager de l'équipe John Lelangue. L'Australien a visionné les dix derniers kilomètres pour se placer au mieux au pied du mur final. La suite appartient aux coureurs. L'an passé, Gilbert avait devance Evans d'une roue...

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