Les grands cols de l’édition 2014
Étape 10 : Planche des Belles Filles (14 juillet)
Avant la dixième étape, le peloton ne franchira qu’un seul col de 1e catégorie : la veille au Markstein (10,8km à 5,4%), sur un tracé taillé pour les baroudeurs. Mais en ce jour de Fête Nationale, c’est une toute autre affaire qui attend les coureurs dans les Vosges. Avec sept cols (dont quatre de 1e catégorie) qui s’enchaînent sur une courte distance (130 kilomètres), les premiers écarts significatifs pourraient être réalisés au général. Si les premières pentes casse-pattes se situeront dès le col des Chevrères (passages à 15%), c’est sur la Planche des Belles Filles, au sommet de laquelle se trouve l’arrivée, que les favoris tenteront de frapper un grand coup. "Sa réputation dit qu’on a l’impression de taper dans un mur", a avoué à Vélo Mag le grimpeur Jérôme Coppel. Il y a deux ans, cela n'avait pas empêché Chris Froome d'y remporter sa première victoire sur le Tour. Saura-t-il une nouvelle fois dompter cette montée, célèbre pour son ultime rampe à 20% ?
Étape 13 : Chamrousse (18 juillet)
La première étape alpestre du Tour 2014 promet d’être spectaculaire, avec deux grosses difficultés dans les 50 derniers kilomètres : le Col du Palaquit (1e catégorie, 14,1km à 6,1%), suivi d’une terrible montée finale vers Chamrousse (hors catégorie). Avant d’arriver à la station qui a accueilli les Jeux d’hiver en 1968, le peloton devra avaler 18 kilomètres de pentes à 7,3%, sur lesquelles Lance Armstrong avait écrasé l’édition 2001 lors d’un contre-la-montre individuel.
Étape 14 : Col d’Izoard (19 juillet)
La grande étape des Alpes. Entre l’interminable Col du Lautaret (34km à 3,9%, 1e catégorie) et l’arrivée au sommet de Risoul (12,6km à 6,9%, 1e catégorie), les organisateurs ont décidé de placer le terrible Col de l’Izoard (19km à 6%, hors-catégorie). Long et difficile, il sera cette année abordé par son versant le moins connu et servira de copieux plat de résistance avant la montée vers la station de Risoul, où un certain Nairo Quintana avait remporté le Tour de l’Avenir en 2010.
Étape 16 : Port de Balès (22 juillet)
Pas le temps de souffler, voici les Pyrénées avec cette alléchante 16e étape, la plus longue du Tour 2014 (237,5km), marquée par l'ascension de trois cols dont le très difficile Port de Balès (11,7km à 7,7%) classé hors-catégorie. Les attaquants devraient y trouver un joli terrain d'expression : passer en tête au sommet est quasiment synonyme de victoire d'étape, même si l'arrivée à Bagnères-de-Luchon est située 20 kilomètres plus loin, à l'issue d'une longue descente où des coureurs comme Alberto Contador pourraient creuser des écarts. A noter que Thomas Voeckler a pris l'habitude de s'imposer dans cette station : en 2010, avec le maillot tricolore sur les épaules, puis en solitaire en 2012.
Étape 17 : Col de Val Louron-Azet et montée du Plat d'Adet (23 juillet)
Si ce n’est pas l’étape-reine du Tour 2014, cela y ressemble beaucoup. Seulement 125 kilomètres, mais de sacrés cols au programme et une arrivée au sommet. En guise de copieuse entrée, le peloton commencera par le Col du Portillon (8,3km à 7,1%) avant d'enchaîner avec le Col de Peyresourde (13,2km à 7%). Se dressera alors le plat de résistance : le Col de Val-Louron-Azet (7,4km à 8,3%) où les favoris tenteront de se faire respecter sur des passages à plus de 13%. Et ça, c'est avant d'entamer le dessert : la montée du Plat d'Adet (10,2km à 8,3%), classée hors-catégorie. Gare à l'indigestion...
Étape 18 : Col du Tourmalet et Hautacam (24 juillet)
Le dernier grand duel entre les grimpeurs s'effectuera sur les mythiques pentes du Tourmalet (17,1km à 7,3%) et d'Hautacam (13,6km à 7,8%). Ces deux géants de la Grande Boucle feront figure d'ultime chance pour les grimpeurs placés au général, car ils ne pourront plus s'exprimer ensuite (une étape plate, un contre-la-montre, puis l'arrivée à Paris). Ces derniers attaqueront donc de toutes parts le Maillot Jaune, qui pourrait passer une journée compliquée si ses coéquipiers ne sont pas à la hauteur dans l'ultime ascension.
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