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Les policiers renoncent à perturber le Tour

Les policiers néerlandais ont finalement renoncé à perturber le passage des coureurs lors de la deuxième étape du Tour de France aux Pays-Bas, a annoncé leur syndicat NPB, selon lequel d'autres actions pour réclamer une augmentation salariale seront menées.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le peloton  (JEFF PACHOUD / AFP)

Le gouvernement néerlandais et la mairie de Rotterdam ont dès lors  abandonné une procédure en référé dont le but était d'interdire l'action du  syndicat, qui prévoyait de bloquer les coureurs sur le pont Erasme de Rotterdam. "Les discussions entre les syndicats de police et la mairie de Rotterdam  ont mené à l'abandon de la procédure en référé, et le Tour de France à  Rotterdam ne sera pas perturbé", a indiqué le syndicat NPB dans un communiqué:  "Rotterdam nous a donné toute la place nécessaire pour être visibles dans la  ville". Les policiers prévoyaient, dimanche, d'arrêter momentanément les coureurs  sur le pont Erasme de Rotterdam, lors de la deuxième étape.

Ils voulaient effectuer des contrôles sur les véhicules de la caravane  publicitaire qui précède les cyclistes, bloquant de fait le peloton, jusqu'à ce  que les télévisions aient montré dans plusieurs pays européens que les coureurs  du Tour de France se sont arrêtés car des policiers ont mené des actions pour  des meilleures conditions de travail". Les policiers ont bien l'intention d'être présents et visibles sur le pont,  mais "il ne sera pas question de contrôle routier sur la caravane, nous  l'escorterons sur le pont", a finalement indiqué jeudi le NPB. De "nombreux véhicules de police" seront présents sur le pont et un membre  du syndicat roulera à vélo devant la caravane publicitaire, a ajouté le  syndicat.

Une première action sera également menée samedi sur le parcours du prologue  à Utrecht: policiers et fonctionnaires y rouleront à vélo entre 13h00 et 14h00  locales (11h00 et 12h00 GMT), juste avant le signal de départ. Les policiers réclament depuis plus de 15 semaines une augmentation  salariale de 3,3% après quatre années sans hausses de salaire, ainsi que des  bonus pour avoir subi une réorganisation et une meilleure rémunération des  heures supplémentaires.

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