Nibali bien trop seul
« Chaque occasion peut être la bonne pour partir à l’attaque. Si on va à ce rythme-là ce sera difficile de battre les Sky. On avait de besoin de les attaquer mais j’ai été le seul à le faire. Il faut tenir un rythme fort du début à la fin sinon ils s’amusent. » Vincenzo Nibali ne rigole pas. Bien décidé à mener la vie dure à Bradley Wiggins, le Liquigas s’est lancé dans une descente à tombeau ouvert. En rejoignant son compère Peter Sagan, il avait une rampe de lancement idéale. « Il y avait Sagan une minute devant avec un autre peloton », raconte Stefano Zanatta le directeur sportif de l’équipe italienne. Bien calé dans la roue du Slovaque, Nibali a mis le turbo et compté jusqu’à 1’30’’ sur le groupe du maillot jaune.
Nibali trop seul
Le coup était parti mais le 3e catégorie (Col de Richemond) allait être fatal à un Nibali seul. « On avait un bon avantage mais Peter était fatigué et il a ralenti, a expliqué Nibali. Il a lâché et moi aussi j’ai fini par ralentir. » Il a manqué un ou alliés de circonstance pour aider Nibali dans sa quête. « Il n’a pas eu la chance de trouver sur la route des alliés, regrettait Zanatta à l’arrivée. Je lui ai dit d’attendre voir si quelqu’un sortait du peloton mais ils sont restés dans la roue des Sky. Les autres coureurs qui jouent le général n’ont pas suivi. Après c’est facile de contrôler la course. Nous on fait notre course. On joue et après on verra si les résultats seront là à Paris. » Nibali ne gagnera peut-être pas le Tour mais il n’aura rien à regretter.
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