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Nibali n’a plus rien à perdre, il va recommencer à attaquer

Puisqu’il a tout perdu, Vincenzo Nibali n’a plus peur d’attaquer. Le Sicilien, vainqueur du Tour en 2014, se sait éjecté du podium final et cherche la rédemption à travers un dernier coup d’éclat. Mieux en jambes depuis quelques jours, le leader d’Astana va continuer lors des deux prochains jours.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Vincenzo Nibali (Astana) à l'attaque (YUZURU SUNADA / BELGA MAG)

Plus vraiment Requin mais jamais dauphin, Vincenzo Nibali est à la recherche de ses sensations perdues. A la peine pendant deux semaines, le Sicilien s’est lancé dans une opération reconquête dans les Alpes. Hier vers Pra Loup et aujourd’hui entre Gap et St-Jean-de-Maurienne, on l’a vu attaquer à plusieurs reprises. Dans le Glandon, il ressemblait presque à son « grand frère » de 2014. « Derrière ça se regardait et Contador prenait du temps alors j’y suis allé aussi, raconte Nibali. Malheureusement Valverde s’est mis à rouler pour Nairo Quintana. C’est dommage car c’est déjà difficile d’attaquer Froome sur des pentes aussi raides. »

Plus rien à perdre

A l’arrivée, malgré ses coups d’épée dans l’eau, Nibali gardait le sourire. Son mental et ses jambes ont repris le dessus. « C’était une journée dure aujourd’hui et demain ça va continuer. Moi je n’ai plus rien à perdre alors je tente des choses, lance le grimpeur italien. Comme je me sens de mieux en mieux depuis qu’on est dans les Alpes, je peux prendre des risques et attaquer de loin. » Sauf qu’avec un classement général assez figé, les lâchés sont nombreux à vouloir s’échapper. « Il y a plein de coureurs qui sont loin au classement qui tentent leur chance, explique Nibali. Aujourd’hui, on s’est retrouvé avec 39 coureurs à l’avant. » Avec des clients comme Bardet et Rolland, le Sicilien n’a quasiment aucune chance de claquer son étape. Sauf à s’échapper lui-même.

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