Omloop Het Nieuwsblad : Davide Ballerini (Deceuninck-Quickstep) s'impose
C’était la première classique flandrienne de la saison, un avant goût des "monuments" que sont Paris-Roubaix et le Tour des Flandres. L’Omloop empruntait même quelques célèbres difficultés de cette dernière, comme le Mur de Grammont, mais celles-ci n’ont pas permis de faire l’écrémage attendu. Malgré les attaques de Julian Alaphilippe dans le Berendries et de Gianni Moscon (Ineos) dans le Mur de Grammont, c’est finalement au sprint que s’est jouée cette 76e édition du Het Nieuwsblad, réglé par l’Italien Davide Ballerini.
Le maillot arc-en-ciel a tout donné mais cela n’a pas suffi. Isolé à l’avant de la course dans un groupe en compagnie de Greg Van Avermaet (AG2R Citroën Team), Christophe Laporte (Cofidis), Sep Vanmarcke ou Matteo Trentin (UAE Emirates), Julian Alaphilippe est passé à l’attaque dans le Berendries à une trentaine de kilomètres de l’arrivée, mais n’a pas réussi à tenir en solitaire.
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Avec seulement une dizaine de secondes d’avance, le Français s’est relevé et mué en équipier avant le Mur de Grammont pour Davide Ballerini. Lâché dans cette ascension et dans le Bosberg, dernière difficulté du jour, le champion du monde est à chaque fois revenu à l’avant du peloton en ne ménageant pas ses efforts pour son équipe, avec succès.
Un Deceuninck en cache un autre
Après avoir joué la carte de Julian Alaphilippe, l’équipe de Wilfried Peeters a ensuite misé sur Davide Ballerini, qui a tenu dans les dernières ascensions. Parfaitement emmené par son poisson-pilote Florian Sénéchal, l’Italien a écrasé le sprint pour s’imposer à Ninove (Belgique) devant Jake Stewart (Groupama-FDJ) et Sep Vanmarcke (Israel Start-Up Nation), et remporter sa première classique flandrienne.
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À l’arrivée, Ballerini n’a pas manqué de souligner le travail de son équipe et notamment de Julian Alaphilippe. "L’équipe a fait un énorme travail", a expliqué le vainqueur du jour. "Une fois que Julian a été repris, il a continué à travailler, ça a été énorme. Quand un champion du monde se sacrifie comme ça pour vous, vous êtes obligé de gagner derrière. Je cours avec les meilleurs coureurs du monde, dans la meilleure équipe du monde. Cette course est difficile, mes coéquipiers me l’ont presque rendue facile."
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