Oscar Freire a raccroché le vélo
Freire, poumon perforé et plusieurs côtes cassées, avait dû déclarer forfait pour la course en ligne des JO de Londres, l'un de ses grands objectifs de la saison. Professionnel depuis 1998, le coureur originaire de Torrelavega en Cantabrie, qui s'est établi en Suisse, près de la frontière italienne, durant sa carrière, s'est bâti l'un des palmarès les plus riches du peloton actuel. Après son titre mondial à Vérone en 1999, inattendu au point qu'un journal italien l'avait appelé Gomez (le nom de sa mère qui est son second patronyme), il s'est imposé à deux autres reprises dans la course arc-en-ciel, à Lisbonne (2001), puis de nouveau à Vérone trois ans plus tard.
Un grand coureur de classiques
Freire compte aussi à son bilan trois victoires dans Milan-Sanremo (2004, 2007, 2010), la première classique de la saison qui convenait si bien à ce coureur au sang-froid d'un joueur de poker, attentiste et opportuniste, redoutable dans les arrivées en côte et capable dans ses meilleurs jours de battre les sprinteurs les plus rapides. Si sa fragilité physique (ennuis répétés au dos) lui a interdit d'accomplir des saisons pleines, il a enlevé deux des classiques favorables aux routiers-sprinteurs, Gand-Wevelgem (2008) et Paris-Tours.
Dans les grands tours, Freire a remporté quatre étapes du Tour de France dont l'une habillé du maillot de champion du monde (à Sarrebruck en 2002) et sept de la Vuelta. Il a aussi ramené le maillot vert du classement par points du Tour en 2008. En quinze ans de carrière, ce coureur de gabarit limité (63 kg pour 1,71 m) a porté les maillots de quatre équipes différentes: Vitalicio (1998 et 1999), Mapei (2000 à 2002), Rabobank (2003 à 2011) et Katusha (2012).
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.