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La Ligue nationale de cyclisme demande un accord UCI-AFLD sur Paris-Nice

La Ligue nationale du cyclisme a demandé un accord entre l'Union cycliste internationale (UCI) et l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) pour les contrôles de la prochaine édition de Paris-Nice (3 au 10 mars). L'AFLD a refusé vendredi dernier de pratiquer les contrôles sur cette course.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Marc Madiot, le manager de la FDJ-Big Mat

Dans un communiqué diffusé à l'issue de son conseil d'administration, la  Ligue présidée par Marc Madiot a rappelé qu'elle a pour "vocation de défendre l'intérêt supérieur du cyclisme". Dans ces conditions, la LNC a demandé à l'AFLD et à l'UCI de se mettre d'accord pour mener les contrôles antidopages sur le prochain Paris-Nice. L'AFLD avait annoncé vendredi dernier "qu'il ne lui n'était pas possible, en  l'état des discussions avec l'UCI, de prêter son concours" pour ces contrôles. Le collège de l'AFLD avait motivé sa défiance vis-à-vis de l'UCI par les  "graves errements qui ont été antérieurement relevés et sur lesquels toute la  lumière n'a pas été faite à ce jour"

"Nous demandons qu'un accord entre l'AFLD et l'UCI soit trouvé rapidement  pour la mise en place des contrôles", a insisté la Ligue en ajoutant qu'elle  participe pour sa part, "dans le cadre d'une internationalisation de la surveillance sanitaire du peloton", aux contrôles de la cortisolémie, en  collaboration avec le Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC). L'UCI a regretté mardi la décision de l'AFLD et a déclaré que, conformément  à son règlement, elle solliciterait la Fédération française de cyclisme (FFC)  "pour fournir les médecins et/ou infirmiers préleveurs" nécessaires aux  opérations de contrôle, "en lieu et place de l'AFLD". "Les contrôles antidopage se dérouleront donc normalement sur cette  épreuve, conformément aux règles de l'UCI et du Code mondial", a souligné la  fédération internationale.

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