La Ligue nationale de cyclisme demande un accord UCI-AFLD sur Paris-Nice
Dans un communiqué diffusé à l'issue de son conseil d'administration, la Ligue présidée par Marc Madiot a rappelé qu'elle a pour "vocation de défendre l'intérêt supérieur du cyclisme". Dans ces conditions, la LNC a demandé à l'AFLD et à l'UCI de se mettre d'accord pour mener les contrôles antidopages sur le prochain Paris-Nice. L'AFLD avait annoncé vendredi dernier "qu'il ne lui n'était pas possible, en l'état des discussions avec l'UCI, de prêter son concours" pour ces contrôles. Le collège de l'AFLD avait motivé sa défiance vis-à-vis de l'UCI par les "graves errements qui ont été antérieurement relevés et sur lesquels toute la lumière n'a pas été faite à ce jour".
"Nous demandons qu'un accord entre l'AFLD et l'UCI soit trouvé rapidement pour la mise en place des contrôles", a insisté la Ligue en ajoutant qu'elle participe pour sa part, "dans le cadre d'une internationalisation de la surveillance sanitaire du peloton", aux contrôles de la cortisolémie, en collaboration avec le Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC). L'UCI a regretté mardi la décision de l'AFLD et a déclaré que, conformément à son règlement, elle solliciterait la Fédération française de cyclisme (FFC) "pour fournir les médecins et/ou infirmiers préleveurs" nécessaires aux opérations de contrôle, "en lieu et place de l'AFLD". "Les contrôles antidopage se dérouleront donc normalement sur cette épreuve, conformément aux règles de l'UCI et du Code mondial", a souligné la fédération internationale.
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