Paris-Nice 2023 : un chrono par équipes, deux arrivées au sommet et le col d'Eze pour finir.... Découvrez le parcours de la 90e édition
C'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures. Et du haut de ses 90 ans, Paris-Nice l'a bien compris avec un parcours sans immense surprise pour la prochaine édition, qui se tiendra du 5 au 12 mars entre les Yvelines et la Côte d'Azur. Au programme : 8 étapes, 23 ascensions dont deux arrivées au sommet, et un contre-la-montre par équipes, qui forment un parcours relativement roulant avant un final explosif à Nice et ses alentours.
Comme le veut la tradition, le départ de la Course au Soleil fera la part belle aux Yvelines, avec une première étape sur les routes de la vallée de la Chevreuse, au sud-est de Paris, bien connues des cyclistes de la capitale. Les côtes de Millon-la-Chapelle (500m à 12%) et les dix-sept tournants de Dampierre, situés dans les vingt derniers kilomètres, pourraient toutefois donner des idées à ceux qui veulent molester le peloton. Le lendemain, une longue étape mènera les coureurs vers Fontainebleau, avec un sprint massif attendu non loin du château.
Un final niçois corsé
Le contre-la-montre par équipes interviendra dès la troisième étape, avec une boucle de 32 km sans relief autour de Dampierre-en-Burly (Loiret). Pour la première fois, et c'est une particularité qui devrait changer la stratégie de certaines formations, c'est le premier coureur à franchir la ligne d'arrivée, et non plus le quatrième ou le cinquième, qui déterminera le chrono finalet donc le classement de l'équipe. Les choses se corseront ensuite avec un départ de Saint-Amand-Montrond, lieu de naissance de Julian Alaphilippe, en direction de la Loge des Gardes (6,7 km à 7,1%), arrivée au sommet de la quatrième étape. Une mise en bouche avant le feu d'artifice niçois, que les coureurs aborderont après deux étapes accidentées dans la vallée du Rhône. Et ce même si la cinquième journée pourrait créer des surprises, avec un départ original (trois cols dans les 50 premiers kilomètres), alors que le lendemain, cinq difficultés répertoriées pour 2750 mètres de dénivelé positif, seront au programme.
Comme souvent, Paris-Nice se jouera lors du dernier week-end, avec une septième étape conclue au sommet du col de première catégorie de la Couillole (15,7 km à 7,1%), au terme d'une journée à 3 500 mètres de dénivelé positif. Enfin, l'ultime étape s'élancera de Nice pour une boucle dans l'arrière pays niçois avec cinq cols au programme, dont deux de première catégorie et la classique ascension du col d'Eze (6 km à 7,6%) dont le sommet sera à 15 km de l'arrivée. Et qui pourrait bien, encore une fois, officier en juge de paix pour la victoire finale.
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