Paris-Nice 2023 : le Belge Tim Merlier remporte la première étape au sprint, Bryan Coquard termine 7e
Un homme en forme. Pour la cinquième fois de la saison déjà, le Belge Tim Merlier a levé les bras. Le coureur de l'équipe Soudal-Quick Step s'est offert la première étape de la 81e édition de Paris-Nice, dimanche 5 mars. Même si deux côtes placées à vingt kilomètres de la ligne ont pimenté l'arrivée, la victoire s'est jouée au sprint final, après 169,5 kilomètres autour de La Verrière (Yvelines). A ce jeu-là, Tim Merlier a devancé l'Irlandais Sam Bennett (Bora-Hansgrohe) et le Danois Mads Pedersen (Trek-Segafredo).
Après un mois de février prolifique avec quatre victoires – une sur le Tour d’Oman et trois autres sur le Tour des Emirats arabes unis –, le champion de Belgique poursuit sur sa lancée en mars. Du côté des Tricolores, le premier Français, Bryan Coquard (Cofidis), termine 7e, Arnaud Démare (Groupama-FDJ) arrive 10e.
Pogacar et Vingegaard se jaugent
Plus tôt dans la journée, les valeureux Paul Ourselin (TotalEnergies) et Gregaard Jonas Wilsly (Uno-X Pro) ont tenté leur chance en s'échappant dès le 16e kilomètre, avant de se faire avaler par le peloton à 30 kilomètres de la ligne d’arrivée. L'Américain Neilson Powless, en forme sur les routes françaises depuis le début de l'année avec notamment une victoire sur le Grand Prix La Marseillaise, a d'abord planté une accélération dans la côte de Milon-La-Chapelle. Bien suivi par le vainqueur du Tour de France en 2020 et 2021 Tadej Pogacar, le coureur de l'équipe EF Education-Easy Post a insisté sans réussir à faire le trou.
A la faveur du dernier sprint intermédiaire au sommet de la côte des 17 tournants, c'est le Slovène qui a à son tour forcé l'allure. Mais Tadej Pogacar s'est ensuite vite relevé, bien marqué par son rival danois Jonas Vingegaard. Comme un prélude au duel annoncé entre les leaders de l'UAE Team Emirates et de la Jumbo-Visma. La deuxième étape, lundi, entre Bazainville et Fontainebleau, plate et longue de 164 kilomètres, et promise une nouvelle fois aux sprinteurs, ne devrait pas donner d'occasion aux deux hommes de s'expliquer, retardant leurs joutes à mardi.
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