Cyclisme : quand les chèvres s'occupent des secteurs pavés de Paris-Roubaix
Tous les matins, la même organisation de travail. Une quarantaine de chèvres bichonnées par les salariées de l'association "Espoir Avenir" embarquent pour se rendre sur le tracé de la course cycliste Paris-Roubaix. Pour ces salariés en insertion, ces chèvres sont leur principal outil de travail grâce à l'éco-pâturage. "C'est leur remettre un pied à l'étrier. Certes, on n'en fera pas des bergers parce qu'on n'est pas dans le Larzac mais ce sont vraiment des personnes qui veulent travailler à l'extérieur pour la plupart", témoigne Christophe Ansart, encadrant technique de l'association.
Une initiative moins polluante
Depuis début février, leur extérieur est au cœur de la forêt, dans la trouée d'Arenberg, mythique secteur pavé de Paris-Roubaix. Les chèvres y broutent en semi-liberté et constituent de véritables tondeuses naturelles. "Il vaut mieux avoir affaire à des biquettes qu'à des engins pour la nature, ça pollue moins", souligne Patrick Mayeux, salarié de l'association. En quelques jours, les chèvres auront pâturé sur les 2,4 km de la trouée, qui attend patiemment le passage des cyclistes le 9 avril.
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