Paris-Roubaix 2024 : une chicane ajoutée avant la trouée d'Arenberg pour ralentir les coureurs

Afin de limiter les chutes graves sur les pavés de la trouée d'Arenberg, le directeur de la course a annoncé l'ajout d'un virage serré avant le secteur mythique.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Le peloton dans la Trouée d'Arenberg, lors de la 120e édition de Paris-Roubaix le 9 avril 2023. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Le peloton ne déboulera plus à près de 60 km/h sur la trouée d'Arenberg. A la demande du syndicat des coureurs, une chicane a été ajoutée pour ralentir les concurrents avant leur arrivée sur les pavés. "On a reçu le feu vert de la préfecture pour valider le dispositif prévu" a indiqué mercredi 3 avril le directeur de la course, Thierry Gouvenou, qui avait annoncé mardi réfléchir à l'ajout de cette chicane.

Après le passage de la voie ferrée, le peloton va "contourner l'îlot pour aborder la trouée à une vitesse d'environ 25 km/h" a expliqué Thierry Gouvenou. "Dans le long terme on va réfléchir à un dispositif plus fluide, mais, vu le délai imparti, c'était la meilleure solution", a-t-il précisé. Longue de 2 300 mètres et située à environ 95 kilomètres de l'arrivée, la trouée d'Arenberg est un lieu protégé et un secteur pavé mythique du Paris-Roubaix, où de nombreux coureurs ont subi de lourdes chutes par le passé, à l'image de Johan Museeuw en 1998.

Le syndicat des coureurs préfère "freiner fort au risque de chuter sur du goudron plutôt que d'entrer dans la trouée d'Arenberg à 65 km/h", avait expliqué Thierry Gouvenou mardi lors de la reconnaissance des pavés. "En ce moment, les coureurs sont sacrément traumatisés", soulignait-il alors, faisant notamment allusion à la lourde chute survenue mercredi 27 mars sur A travers la Flandre. Le Belge Wout van Aert, victime de multiples fractures à une clavicule, à sept côtes et au sternum, a été contraint de déclarer forfait pour les classiques suivantes.

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