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Paris-Roubaix : quelles chances pour les Français ?

A quelques jours du départ de la "reine des classiques" (à vivre en direct sur France 3 et france.tvsport), les Français font plus office d'outsiders que de favoris. Mais avec un plateau ouvert cette année, certains tricolores peuvent tirer leur épingle du jeu sur cette 117e édition.
Article rédigé par Charles-Antoine Nora
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

C'était en 1997, Frédéric Guesdon s'imposait dans l'Enfer du Nord. Mais depuis aucun Français n'est parvenu à lever les bras sur le vélodrome de Roubaix. Cette année les prétendants sont nombreux dans une course qui se refuse à son pays depuis 21 ans.  

Démare veut répondre aux attentes

Dans une équipe dirigée par Marc Madiot, double vainqueur en 1985 et 1991, la culture des pavés fait partie de l'ADN de l'équipe Groupama-FDJ. Pas forcement au niveau attendu lors de ce début de printemps, Arnaud Démare s'est quelque peu rassuré dimanche dernier avec une 28e place sur le Tour des Flandres. 6e en 2017, l'objectif reste Paris-Roubaix pour le beauvaisien. Une course qui correspond mieux à ses aptitudes et qu'il rêve de remporter. Pour l'épauler, il pourra également compter sur Marc Sarreau, le jeune sprinteur de 25 ans apprécie les courses d'un jour. Il est en forme en ce début de saison avec déjà trois victoires d'étapes. L'an dernier, il avait fini à une honorable 26e place à Roubaix. 

 

Direct Energie avec Petit et Gaudin

Niki Terpstra out depuis sa chute sur le Tour des Flandres, ses lieutenants Damien Gaudin et Adrien Petit prendront les rênes de la formation vendéenne dimanche. Pour Adrien Petit la période des classiques représente l'objectif de sa saison. Originaire d'Arras, il a grandi sur les pavés du Nord. "Il y a une différence à faire entre les gens du Nord ou du Pas-de-Calais qui vivent près de la frontière, et ceux qui viennent d'ailleurs. Il y a une proximité avec la Belgique qui nous amène à ces courses pavées." affirmait-il à L'Equipe Magazine (30/03/2019). Il espère cette année pouvoir faire mieux que sa 9e place en 2017 (il a également fini 10e en 2016).

Gaudin, rouleur infatigable de 32 ans, a lui déjà fini à la 5e place en 2013. Et même s'il apparaît peut-être un ton en dessous de son coéquipier cette année, le lauréat de l'épreuve chez les espoirs, veut lui aussi profiter de l'absence de son leader néerlandais pour accrocher le bon wagon. Et si la surprise venait de la jeunesse ? Anthony Turgis, 24 ans, deuxième surprise d'A travers la Flandre la semaine dernière a épaté la concurrence. Simplement devancé par Mathieu Van der Poel, il a notamment devancé de grosses pointures comme Bob Jungels, Tiesj Benoot ou Danny Van Poppel.

Cofidis, la chance Laporte


Cédric Vasseur, manager de la formation nordiste veut réagir après une campagne de classique jusque là loupée. "C'est tout un système qu'il faut revoir" confiait-il début avril dans une interview à la Voix du Nord. Il compte pour cela sur son leader Christophe Laporte. Le sprinteur Varois, vainqueur d'une étape sur l'Etoile de Besseges éprouve des difficultés à se remettre d'une sinusite contractée en février. Résultat, malgré une 9e place A Travers la Flandre, il a pour l'instant du mal à assumer son rôle de leader sur les courses d'un jour. 

Sénéchal, un Français chez les Belges

Dans l'ombre des grands noms de la Deceuninck Quick-Step. Florian Sénéchal, 25 ans, peut nourrir quelques ambitions cette année. Vainqueur au Samyn début mars, Il a notamment grandi à Troisvilles à quelques encablures du premier secteur pavé de Paris-Roubaix. Dimanche, il sera au service du collectif. Mais en cas de pépins de ses leaders (Philippe Gilbert, Zdenek Stybar) il pourrait jouer sa carte personnelle sur des routes qu'il connait bien. 

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