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Paris-Tours : Démare en quête du record

Arnaud Démare, qui a déjà levé les bras quinze fois cette saison, vise un seizième succès ce dimanche sur Paris-Tours (237,5km, à suivre à partir de 15h20 sur France 3 et francetvsport.fr). Cela permettrait au champion de France de confirmer sa fin de saison étincelante en égalant André Greipel au palmarès des coureurs les plus victorieux en 2014.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Course à suivre en direct à partir de 15h20 sur francetvsport.fr

Résumer la saison d’Arnaud Démare à son Tour de France sans victoire d’étape (mais avec de nombreuses places d’honneur, dont deux podiums à Lille et à Oyonnax) serait bien réducteur. Le sprinteur de la FDJ.fr, tout juste 23 ans, a enquillé les succès comme jamais dans sa jeune carrière (c’est seulement sa troisième saison dans le peloton professionnel), confirmant tout son potentiel en remportant notamment les Quatre Jours de Dunkerque, le Tour de Picardie et, la semaine passée, l’Eurométropole Tour. Pas de triomphe sur les courses WorldTour, certes, mais le  Beauvaisien semble parfaitement supporter la pression du maillot tricolore qu’il porte depuis sa victoire aux Championnats de France à Poitiers, en juin, devant son futur-ex-coéquipier Nacer Bouhanni.

"Je me surprends moi-même, avoue Démare en souriant avant sa dernière course de la saison, conscient qu’il n’est pas encore un produit fini. Je sens que l’écart se réduit. L’année dernière, j’étais déjà dans le coup. Si l’équipe est un peu plus présente dans le final cette année, et que je me sens bien, je pourrai tout à fait défendre mes chances". L’an passé, le Français avait échoué sur la dernière place du podium à Tours, devancé par John Degenkolb.

Degenkolb, objectif doublé

Cette année encore, l’Allemand de Giant-Shimano sera son principal rival. Les deux hommes se connaissent bien (Degenkolb avait déjà devancé Démare sur Gand-Wevelgem, en mars dernier) et sont en pleine confiance : l’Allemand a soulevé cinq bouquets depuis la fin du mois d’août (dont le prestigieux classement par points de la Vuelta), soit un de moins que le champion de France. Déterminé à faire le doublé, le sprinteur de la Giant assure se sentir "aussi bien" que l’an passé, et l’a prouvé jeudi en remportant Paris-Bourges.

Un duel au sprint entre les deux hommes est-il inévitable ce dimanche à Tours ? Pas sûr : le final comporte trois petites côtes susceptibles de morceler le peloton et de gêner les équipes de sprinteurs pour favoriser les puncheurs opportunistes. Philippe Gilbert, double vainqueur en 2008 et 2009, est la preuve vivante qu’il est possible de déjouer les pronostics sur l’avenue de Grammont. Le peloton a donc tout intérêt à se méfier de coureurs comme Greg Van Avermaet (sacré en 2011), Sep Vanmarcke ou Niki Terpstra. Tony Gallopin (vainqueur de la course espoirs en 2008) aurait aussi pu avoir une belle carte à jouer, mais le Français, malade, ne sera pas au départ de la "classique des feuilles mortes", l’une des plus vieilles courses du calendrier.

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