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Péraud et AG2R gardent la foi

Cette deuxième étape n’a pas vraiment profité à l’équipe AG2R-La Mondiale, Jean-Christophe Péraud ayant perdu 1’28’’ dans une cassure. Mais la formation française n’est pas la seule à avoir été piégée ce dimanche, et le Tour de France ne fait que débuter. La consigne est donc de garder confiance.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Après deux étapes, Péraud se retrouve aujourd’hui 41e du classement général, avec 2’25’’ de retard sur le leader, Fabian Cancellara. « J’étais dans le bas fossé avant-même le coup de bordure, donc je n’ai pas pu défendre mes chances. Dans mon malheur, j’ai profité du fait de me retrouver avec les Movistar », a indiqué le coureur de 38 ans. « Je courais bien devant, et à un moment donné, je me suis fait envoyer dans le décor. C’est un peu dommage, mais ce ne sont que les deux premiers jours du Tour. C’est toujours comme ça, c’est de la boucherie ! Le Tour est long, et il faut repartir dès demain. Je suis forcément déçu, car ce n’est jamais rigolo de perdre du temps. Mais rien n’est fait ! », a lancé Péraud.

L’un de ses lieutenants, Christophe Riblon, ne cachait pas non plus sa déception. « Je suis déçu pour l’équipe. On travaille beaucoup pour être à l’avant, et pour placer nos leaders. On avait Romain (Bardet) à l’avant, mais il est pris dans une chute avec Bouhanni », raconte le Picard. Le jeune espoir français a ainsi dû laisser partir le groupe de 25 coureurs qui se trouvait en tête. « Ce n’est jamais très agréable de perdre 1’30 après la minute perdue au chrono. Mais cela ne fait que deux jours que l’on est parti, et le Tour est long », relativise celui qui compte deux victoires d’étape sur le Tour. « Il faut absolument que l’on limite la casse jusqu’au contre-la-montre par équipes, et on va s’y atteler tous les jours. Il faut garder espoir, on n’a pas de blessé malgré les chutes, donc il faut être positif. A l’arrivée là, on est déçu, mais on en reparlera ce soir à table. Nous ne sommes pas les seuls à avoir perdu du temps », rappelle-t-il, faisant notamment allusion à Nairo Quintana, guère mieux placé (44e à 2’27).

« Quand on fait le bilan ce soir, il y a deux des plus grands leaders qui sont devant. Derrière, Nibali, Valverde et Quintana sont avec nos coureurs. Donc on n’a pas perdu de temps sur nos adversaires, mis à part Contador et Froome », relativise Vincent Lavenu. « On savait qu’il y aurait des chutes aujourd’hui, et il faut toujours un peu de bol pour passer entre les gouttes. D’autres équipes ont souffert plus que nous, donc on ne s’en sort pas si mal. « On a vu l’an passé Contador chuter et abandonner l’an passé, donc, cela fait partie de la légende du Tour de France ! »

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