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Péraud: "Mon niveau est plutôt bon"

Jean-Christophe Péraud monte en puissance dans le Tour, un an après avoir accédé au podium en tant que dauphin de l'Italien Vincenzo Nibali. Distancé de 3 min 30 sec au classement général, le chef de file de l'équipe AG2R La Mondiale, à côté de Romain Bardet, estime avoir bouclé "une première semaine convenable" malgré l'absence de réussite.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Où en êtes-vous après neuf étapes?
Jean-Christophe Peraud: "Au niveau des sensations, j'ai l'impression que les jambes ont l'air de  vouloir répondre. On va attendre la première étape de montagne pour faire un  bilan. La première semaine ne s'est pas passée au mieux, j'ai quand même 3  minutes et demie de retard. Un manque de réussite en Hollande dans la bordure,  où je n'ai pas pu défendre mes chances, et aussi la crevaison dans le chrono  par équipes, Le cyclisme, c'est aussi beaucoup d'aléas, 50% d'aléas et 50% les  jambes. Mais je garde le moral et j'ai toujours des objectifs en tête".
   
Qu'espérez-vous désormais?
J.C.P: "Les cartes vont être redistribuées. A 3 min 30, ça va être compliqué de  gagner le Tour mais je n'étais pas venu dans cet état d'esprit. Maintenant, il  y a de la place pour faire des choses. Je suis toujours dans l'inconnu mais  j'ai eu quand même des sensations. J'ai fait une première semaine convenable.  J'étais dans le groupe de tête sur les pavés, à Mûr-de-Bretagne. J'ai  l'impression que mon niveau est plutôt bon".
   
Que prévoyez-vous de faire dans les Pyrénées?
J.C.P: "Je vais voir en fonction des circonstances de course. Après une journée  de repos, la première arrivée au sommet est toujours piégeuse. Je ne vais pas  être le premier à poser une banderille, je vais essayer de juger mon état de  forme par rapport au peloton et j'aviserai. Mais, avec 3 min 30 de retard, il  faut être acteur. Si je suis au niveau des meilleurs, ça peut me permettre  comme l'an dernier de faire le break sur mes concurrents directs pour les  places d'honneur. Le Tour est plus dur que l'an dernier, en particulier avec la  dernière semaine alpestre où l'on va tout enchaîner. Dans les quinze derniers  jours, les organismes seront mis à mal. Les hommes de la première partie du  Tour ne seront pas forcément les hommes de la seconde. On n'a pas beaucoup vu  les gros leaders, mis à part Contador, Froome et van Garderen qui sont sortis  du lot sur les étapes plates. Ils ont l'avantage pour l'instant et n'ont pas  l'air de baisser de régime. Mais le Tour, c'est trois semaines de course".

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