Tour de France 2018 - Peter Sagan, tous les feux au vert
Peter Sagan a repris ses habitudes. Au Tour de Suisse début juin, là où il peaufine chaque année sa forme en vue du Tour de France, il a glané une victoire d’étape, sa 16e en 9 participations. En déposant au passage Fernando Gaviria (Quick-Step), l’un de ses rivaux pour les sprints sur les routes de France en juillet. Un bon signe avant de reprendre pied sur la Grande Boucle, quittée l’an dernier précipitamment et sans gloire.
Une revanche à prendre sur 2017
Flash-back. Au lendemain de sa victoire sur la 3e étape, le leader de Bora participe à un nouveau sprint, mais d’un coup de coude vers Cavendish, provoque sa chute et celle d’autres coureurs. Déclassé, puis mis hors course pour ce « sprint dangereux » et le caractère volontaire de son geste, le Slovaque avait déposé un recours devant le Tribunal arbitral du sport (TAS), avant de le retirer. L’UCI avait rejeté le caractère intentionnel de son acte en décembre. La paix des braves en somme...
Un an après, le voilà de retour. En forme. Cinq victoires cette saison, dont un 3e Gand-Wevelgem (record à égalité avec notamment Tom Boonen), et surtout un premier Paris-Roubaix. Sur la Doyenne des Classiques, il est devenu le premier champion du monde à s’imposer avec le maillot arc-en-ciel sur les épaules depuis Bernard Hinault, en 1981. Cela classe un homme.
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Avant 2017, jamais il n’avait fini un Tour de France sans la tunique verte sur les épaules sur les Champs-Elysées. En six participations, il a remporté 5 fois le classement par points, avec 8 étapes en prime. Reprendre ses habitudes, c’est lever les bras sur la ligne d’arrivée en plein mois de juillet. Seules deux éditions de la Grande Boucle ont échappé à cette scène (2014, 2015). Pour y parvenir, le Slovaque a travaillé. Et il l’a fait savoir. Le message est clair: Peter Sagan est de retour.
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