Plus de peur que de mal pour Talansky et Van Garderen
Les nouvelles sont rassurantes pour les deux Américains. "Tejay va bien", assurait Jim Ochowicz, le manager général de BMC, avant le départ de la huitième étape ce samedi. "Il a quelque plaies au genou, mais cela fait partie du vélo. Même s’il est à trois minutes (3’14, ndlr), notre objectif reste le même : une bonne place au général. Si cet écart avec Nibali est maintenu, je suis convaincu qu’il peut terminer deuxième du Tour".
Tombé dans les derniers kilomètres avant l’arrivée à Nancy, suite à un contact avec un coureur de la Movistar, Van Garderen s’en est mieux sorti que son coéquipier Darwin Atapuma, qui devait l’épauler en montagne. Le Colombien souffre d’une fracture du fémur et a dû jeter l’éponge. "Une énorme perte", pour Ochowicz.
Talansky remonté... et critiqué
Plus spectaculaire encore, la chute d’Andrew Talansky a elle été sans grosse conséquence. Le leader de la Garmin, vainqueur du dernier Critérium du Dauphiné, est lourdement tombé dans le sprint final, après avoir heurté Simon Gerrans devant lui. Furieux contre l’Australien, Talansky semble pourtant bien fautif, détournant plusieurs fois le regard sans véritable raison. Indemne (Cavendish a eu beaucoup moins de chance) mais forcément touché psychologiquement... et cible de nombreuses critiques, dont celle de Robbie McEwen, 12 fois vainqueur sur le Tour. "Quelle chute stupide, aucune raison de regarder autour de lui", a-t-il écrit sur Twitter.
Voir sur Twitter
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.