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Premier podium pour Bryan Coquard

« J'fais 3 ou 4 ? », demande Bryan Coquard, assis sur le sol, à son assistant. Epuisé, le coureur vendéen vient de signer son troisième top 10 en autant de jours sur les routes du Tour de France. Troisième aujourd'hui, il se rapproche de la victoire.
Article rédigé par Mathilde L'Azou
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Bryan Coquard, épuisé après l'étape du jour.  (PICASA)

Bryan Coquard c'est une nouvelle place d'honneur pour vous aujourd'hui...
C'est une belle place oui, mais je reste déçu. Stybar attaque, Sagan me bat au sprint, ça reste une bonne performance… Je suis encore jeune, mais je ne suis pas content d'être seulement troisième. Hier déjà je n'étais pas satisfait déjà de ma 8e place, mais je progresse. Je ne me fais battre que par Sagan au sprint, c'est pas un « manche » lui ! J'ai encore 23 ans, j'aimerais progresser et arriver à être dans les meilleurs du monde.

Qu'avez-vous pensé de la côte dans le final ?
Elle était plus longue que dans mes pensées cette côte (rires) ! Je savais que ça montait un peu, mais pas à ce point. C'est sûr qu'un kilomètre au sprint sur la plaine ça passe plus vite qu'un kilomètre dans une côte. J'ai essayé de gérer comme j'ai pu, j'avais déjà mal aux jambes à la flamme rouge. Mais Angelo (Tulik) et Yohann (Gêne) ont très bien travaillé pour moi aujourd'hui, alors je me devais de réussir pour eux. Je me suis accroché pour eux, j'ai essayé de ne pas trop me mettre dans le rouge sur cette côte, pour pouvoir sprinter.

Et c'est là que Stybar a attaqué…
Oui, et je pense que les sprinteurs n'avaient plus de coéquipiers, donc c'est bien joué de la part de Stybar. Je n'ai aucun regret, je n'avais pas d'autres solutions que d'attendre le sprint. Peut-être que j'aurais réussi à le rattraper, mais si ça n'avait pas été le cas, j'aurais été bloqué dans le sprint.

Demain, l'arrivée de Fougères est faite pour les sprinteurs. Un nouveau top 10 est-il envisageable ?
Je pense qu'il est difficile pour moi, avec mes soixante kilos, de rivaliser avec les meilleurs sprinteurs du monde. A part si je suis emmené dans un fauteuil jusqu'aux 200 mètres. Des fois j'y arrive, en profitant de l'aspiration des autres trains, et avec ma malice. J'aimerais gagner une étape.

C'est peut-être pour cette édition du Tour de France ?
L'étape des pavés m'avait rassuré déjà… Je pense que quand tu fais un top 10 sur ce genre d'étape, c'est que tu es en forme. La condition est là, je suis content. Je vais essayer de faire les points pour le maillot vert, on verra.

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