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Première étape : un sprinteur en jaune

Moteur, action ! Le Tour de France, centième du nom, débute ce samedi à Porto-Vecchio. En Corse pour trois jours, le peloton profitera de cette étape inaugurale pour traverser l’Île de Beauté du sud au nord, jusqu'à Bastia. Au programme : des paysages à couper le souffle, et le premier maillot jaune de la 100e Grande Boucle quasi-promis à un sprinteur.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Mark Cavendish au sprint (LUCA ZENNARO / MAXPPP)

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Le parcours : côte Est

Pour lancer le Tour 2013 en beauté, les organisateurs ont pris la décision de dessiner d’emblée un long parcours en terre corse, dérogeant à la tradition du prologue. Et au vu du tracé, on ne s’en plaindra pas ! Une fois lancé du port de Porto-Vecchio, troisième ville de l’Île, le peloton descendra visiter les célèbres falaises de Bonifacio. Il remontera ensuite vers le nord de la Corse, longeant le bord de mer jusqu’à l’arrivée à Bastia. Il s’agit d’une première étape longue (213 kilomètres), mais ne comportant aucune difficulté notable sur des routes larges et sans danger.

L’enjeu : le sprinteur est roi

Le profil de cette première étape semble implacablement réserver la victoire finale à un sprinteur, qui pourra donc lancer son Tour avec une victoire d’étape en poche et un maillot jaune sur les épaules. L’issue de cette étape – la plus facile du périple corse – ne s’annonce pas très riche en enseignements, mais permettra au moins de dégager les équipes de sprinteurs les mieux organisées, et de cibler le coureur le plus en jambes dans l’exercice. Quant aux fonceurs qui échoueront à Bastia, ils pourront se rattraper dans les jours qui suivent à Marseille (5e étape), Montpellier (6e), voire à Albi (7e).

Le coureur à suivre : Mark Cavendish

Qui dit sprint, dit inévitablement Mark Cavendish. Et quand le Britannique annonce, sûr de ses qualités, que son objectif est de « l’emporter à Bastia » pour « endosser le maillot jaune dès la première étape et le conserver au moins jusqu’à Nice », on a tendance à le croire. Déjà vainqueur de 23 étapes en sept participations au Tour, porteur du maillot vert à Paris en 2011 mais devancé l’année dernière par Peter Sagan, « Cav » a donc un gros coup à jouer, d’autant que la tunique dorée est la seule qu’il n’ait encore jamais enfilée. « La porter, même un jour, ça serait magnifique », assure celui qui envisage sept succès possibles sur l’édition 2013. Pour contrecarrer ses plans, l’armada allemande (Marcel Kittel, John Degenkolb et André Greipel), Peter Sagan ou le tricolore Nacer Bouhanni devront donc se surpasser.

Le chiffre : 1

C’est la toute 1re fois que les coureurs du Tour fouleront les terres corses, seule région française – hors outre-mer – à n’avoir encore jamais accueilli une étape de la Grande Boucle. C’est aussi la 1re fois, depuis la création du prologue en 1967, que l’étape initiale du Tour semble à ce point réserver un final au sprint : en 2008 et en 2011, la course s’était déjà ouverte sur une 1re étape en ligne, mais ces dernières s’achevaient alors en côte. Une aubaine pour les sprinteurs qui, pour beaucoup, pourraient porter le 1er maillot jaune de leur carrière.

Vidéo: le Tour, c'est parti

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