Prudhomme: "Le prix à payer" pour Contador
Que vous inspire la décision de la Fédération espagnole à l'encontre d'Alberto Contador ?
"Quand l'annonce du contrôle positif avait été faite fin septembre, nous avions émis le souhait que la conclusion de cette affaire soit connue le plus vite possible. Un élément important a été apporté par la fédération espagnole et par le porte-parole de Contador. C'est une bonne chose que ce soit fait aujourd'hui même si le coureur peut encore faire appel, de même que l'Union cycliste internationale".
Pensez-vous qu'il s'agisse d'un nouveau coup porté au Tour de France ?
"Vivre un mois de juillet et les semaines qui suivent sans affaire serait évidemment préférable, mais cela signifie que la lutte contre le dopage dans le cyclisme existe vraiment".
Cela signifie que les instances dirigeantes font vraiment leur travail et qu'il y a en l'occurrence un prix à payer.
"Nous préférerions ne parler que de victoires mais je me flatte que la lutte contre le dopage ne soit pas un cosmétique et que l'on soit puissant ou miséreux, on paie pour sa faute. Utiliser un produit interdit est une faute et Contador paie pour ça. Je précise que l'UCI a confié au laboratoire de Cologne l'analyse de l'échantillon, un laboratoire capable de détecter un produit à une norme 40 fois plus sévère que partout ailleurs. Certes, la dose de Clenbutérol est infinitésimale mais elle existe. Cela démontre aussi que dans le cyclisme on cherche vraiment.
Cette affaire vous incitera-t-elle à mener une nouvelle réflexion sur l'équipe Astana dont Contador portait le maillot ?
Nous devons tout d'abord attendre la conclusion de cette affaire.
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