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Quintana: "terminer deuxième ne serait pas un échec"

Le Colombien Nairo Quintana, dauphin du maillot jaune Chris Froome, croit toujours être capable de déloger le Britannique de la première place mais considère que terminer deuxième du Tour ne serait pas un échec.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Chris Froome et Nairo Quintana au départ  (JEFF PACHOUD / AFP)

Nairo, que vous inspirent les quatre étapes à venir dans les  Alpes ?
Nairo Quintana: "Ce sont des étapes qui vont continuer à donner du spectacle. En  Colombie, les gens attendent et espèrent de belles étapes. Et, d'un point de  vue personnel, ce sont des étapes à mon avantage qui, je l'espère, me  permettront de refaire mon retard. Je ne sais pas s'il est possible de remonter  Froome mais je ferai tout mon possible. Je serais certes heureux avec un podium  à Paris mais, ces derniers mois, nous avons travaillé avec l'équipe pour être  en jaune à Paris. Je suis en bonne forme. Si les circonstances le permettent,  je passerai à l'attaque. On verra aussi, s'il peut y avoir des alliances pour  mettre Froome en difficulté".
   
Vous sentez-vous sous pression en lisant dans la presse que vous êtes  sans doute le seul à pouvoir battre Froome ?
N.Q: "Je suis calme. Je sais que je peux compter sur une très bonne équipe.  Il y a autour de moi des coureurs qui peuvent m'aider à surmonter les problèmes  que je pourrais rencontrer dans la course. Cela me donne de la tranquillité  d'esprit. Le professionnalisme avec lequel nous avons préparé cette course a  été remarquable. Mais ce ne serait pas un échec de terminer deuxième. Tous mes  rivaux sont derrière moi, sauf un. Et nous travaillerons jusqu'au bout pour le  passer ... Et si ce n'est pas possible cette fois, il me restera encore  d'autres occasions à l'avenir pour me couvrir de jaune"
   
L'ambiance pesante autour de Chris Froome pourrait-elle avoir une  influence sur la course ?
N.Q: "Il y a toujours de bonnes et de mauvaises critiques, des rivalités  entre pays, etc. C'est toujours comme ça. Mais ici, il y a quand même un  certain manque de respect de la part de certains consultants vis-à-vis de  Chris. Certaines personnes sont immunisées contre ce genre d'attaques. D'autre  moins. Je ne sais pas ce qu'il en est de Chris, si ça l'affecte ou au  contraire, si cela va le rendre plus fort".
   
Samedi, il y aura l'étape de l'étape de l'Alpe d'Huez où votre  compatriote Lucho Herrera s'était imposé il y a 31 ans. C'est important pour  vous ?
N.Q: "Ce fut un événement spectaculaire et qui a été très marquant pour la  Colombie. Mais indépendamment de cette grande victoire de Lucho, cette étape de  l'Alpe d'Huez, je l'aime vraiment beaucoup. Ce col me plaît énormément,  j'ambitionne toujours de la monter du mieux possible. Et cette fois ce sera  vraiment nécessaire".

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