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Retour aux fondamentaux

Après une 1re étape casse-pattes, la Grande Boucle revient à ses fondamentaux de début de Tour, une étape en ligne de 207,5 km, toujours en Belgique, entre Visée et Tournai, où l'on arrivera pour la deuxime fois seulement. Il y a aura sans doute quelques Don Quichotte du bitume qui tenteront de se battre contre les moulins, mais les équipes de sprinteurs auront leur mot à dire, notamment la formation Sky, avec Mark Cavendish, grandissime favori dans le cas d'une arrivée groupée.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Parcours: ça va frotter

Une étape plate comme la main, avec une seule petite difficulté, un col de 4e catégorie, la côte de la Citadelle de Namur, au 82e kilomètres, que même les sprinteurs devraient passer sans conséquences. Difficile pour des attaquants de se mettre à l'abri et prendre un avantage conséquent, sauf si le groupe d'échappés est assez consistant et se relaie bien. Sinon, il faut s'attendre à un train d'enfer des équipes de sprinteurs et un emballage final où ça va beaucoup frotter sur un final où Tom Boonen, par exemple, s'est déjà imposé. L'arrivée est installée au bout d'une ligne droite de 400 mètres, à faible distance de l'Escaut.

A suivre: le premier sprint

Cette arrivée à la frontière belgo-française devrait être le terrain de la première explications entre sprinteurs. On suivra évidemment Mark Cavendish, mais aussi Tyler Farrar, Alesandro Petacchi, Marcel Kittel, André Greipel, qui auront la première occasion de sentir monter l'adrénaline. Car c'est certes la puissance de leurs jambes qui s'exprime, c'est sutrout leur instinct et leurs sensations qui les mènent dans les dernièrs cent mètres.

Le chiffre: 46

Mark Cavendish que l'on ne présente plus disputera le tour de France vêtu du maillot arc-en-ciel. Il est le premier Britannique depuis 46 ans (et le regretté Tom Simpson en 1966) à s'aligner au départ du tour avec la tunique de champion du monde. Cavendish aura sans doute à coeur de la montrer souvent. A 27 ans, celui qui avait ramené à Paris le maillot vert du classement par points l'an dernier, a déjà 20 étapes à son palmarès. 46 c'est aussi le nombre d'années qui séparent cette étape de la première venue de la Grande Boucle dans la ville du Hainaut.

L'évènement: une pensée pour Weylandt

Le passage à Tournai aura quelque chose de symbolique pour beaucoup de coureurs, notamment pour les équipes Quick Step et Leopard, puisque c'est ici que Wouter Weylandt avait signé la dernière victoire de sa carrière en remportant la 4e étape du circuit Franco-Belge en septembre 2010. C'était huit mois avant sa mort tragique dans la descente du Passo Del Bocco, dans le tour d'Italie. Beaucoup auront une pensée pour le sprinteur belge. Et cela donnera peut-être une motivation supplémentaire pour son ami Tyler Farrar de se mettre en évidence.

 

 

 

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