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Richie Porte : « C'est un désastre »

« C'est un désastre, c'est un désastre ». Voilà ce qu'a répété continuellement Richie Porte, à l'arrivée de la seconde étape du Tour de France, à Cherbourg. Et pour cause, le leader australien de BMC a perdu du temps dans le final, après avoir eu un problème mécanique. Les chances de victoire finale à Paris se retrouvent déjà réduites.
Article rédigé par Mathilde L'Azou
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Richie Porte, à la poursuite du peloton. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

A l'arrivée, Richie Porte avait la tête des mauvais jours. Le Tasmanien aurait pu rêver d'une meilleure entame de Tour. A l'abri hier pour la première étape de la Grande Boucle, la fin de cette seconde journée a eu des airs de cauchemar pour le leader de la BMC. Il est toujours frustrant de se voir mettre hors-jeu pour un problème autre que physique. C'est le cas de Porte, qui a quitté Sky en fin de saison dernière pour connaître les joies du leadership au sein de BMC, formation américaine qui compte également Tejay Van Garderen dans ses rangs.

A quatre kilomètres de l'arrivée, le coureur australien, ancien vainqueur de Paris-Nice, a en effet crevé et a attendu de longues minutes une voiture neutre pour que sa roue soit changée. Un temps d'attente interminable pour celui qui avait des ambitions pour le maillot jaune. A l'arrivée, il termine 81e, à 1'45 du vainqueur du jour, Peter Sagan. Loin, trop loin pour espérer revenir sur Froome ou encore Quintana. « C'est un désastre. Qu'est ce que vous pouvez faire, quand vous crevez et que vous devez changer de roue ? Rien, il n'y a rien à faire…. Je ne sais pas ce qu'on va faire », déplorait-il à l'arrivée.

6e participation, la première en tant que leader

Richie Porte a pourtant pu compter sur l'aide de ses coéquipiers, à l'exception de Greg Van Avermaet, qui visait la victoire d'étape (il se classe finalement huitième). « Je ne serais pas revenu, même avec l'aide de Greg​. On a fait tout notre possible pour rentré, on a été les plus rapides possibles… Mais tout est arrivé si vite, mes coéquipiers ont fait leur maximum », répond, forcément désapointé, le leader de la BMC.

Leader sur le Tour de France, un rôle que Porte était venu chercher en provenance du Team Sky. Comme il l'annonçait deux jours auparavant, cette Grande Boucle était la première où le coureur australien pouvait réellement défendre ses chances, pour sa sixième participation. «  Quand tu es dans l'équipe de Chris Froome, évidemment, tu le soutiens. C'est une énorme occasion de venir ici, d'avoir ma propre chance et de ne pas devoir me sacrifier pour un chef de file. Cette année, c'est tout pour moi », se réjouissait-il, tout heureux, en conférence de presse. Mais deux étapes plus tard, ce rôle de rêve s'est transformé en cauchemar, la faute à cette crevaison. « C'est un désastre », glissera-t-il une dernière fois, avant de s'engouffrer dans le bus.

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