Sagan est devenu grand
Liquigas tient sa perle rare. Pro dans l’équipe italienne depuis ses débuts en 2010, Peter Sagan n’a pas tardé à éclore et se faire un nom. Dès sa première course sur le Tour Down Under, il roulait dans l’étape reine avec Evans, Valverde et Leon Sanchez. Deux mois plus tard, il remportait deux étapes du Paris-Nice. Une carrière lancée en grande pompe. Pour le Tour de France, il fallait attendre deux années. Préservé par sa formation, il faisait ses classes sur la Vuelta 2011 avec trois victoires d’étape à la clé. Sagan était enfin apte au Tour.
La tête sur les épaules
Désigné favori pour le maillot vert grâce à ses qualités de sprinteur et de puncheur, le Slovaque a dégainé dès la première étape dans la bosse finale de Seraing. Bien placé au pied du mur, Sagan a pris les bonnes roues jusqu’au sprint final où sa vitesse a eu raison de Cancellara et Boassen Hagen. « Il a la tête sur les épaules, dit de lui son directeur sportif Stefano Zanatta. Il n’a pas suivi Chavanel quand il a attaqué. Puis il s’est mis dans la roue de Cancellara et a attendu seulement le sprint, ce qui était l’objectif de la journée. Cancellara jouait son maillot jaune donc il n’avait pas à rouler pour lui. C’est dommage pour le Suisse mais on voulait l’étape. »
Le nouveau Jalabert
Et voilà Sagan, que Zabel compare déjà à Laurent Jalabert, en tunique verte (deuxième du classement derrière Cancellara, il portera le maillot car le Suisse est déjà en jaune, ndlr). Lundi, c’est sur le plat, à Tournai, qu’il fera le sprint face à Cavendish and Co. Pour une autre bosse : « LE » boss du sprint.
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