Sylvain Chavanel : "Des portes peuvent s’ouvrir derrière Sagan et Cancellara"
Sylvain, comment se présente ce Paris-Roubaix ?
Sylvain Chavanel: "De jours en jours je progresse. Après Paris-Nice, J’ai eu la totale : malade, grippe, bronchite… J’ai repris seulement après Gand-Wevelgem. Aux Flandres, la dernière heure a été fatale, j’étais clairement trop court. J’espère que ça sera beaucoup mieux à Paris-Roubaix".
Quel est l’objectif ?
SC: "Il y a des choses qui me trottent en tête. Pourquoi ne pas essayer de mettre le nez à la fenêtre en début de course, essayer de prendre l’échappée. On sait que sur Paris-Roubaix, ça va parfois très loin. C’est une course par éliminations donc j’espère déjà faire un Paris-Roubaix sans problème que ça soit au niveau des crevaisons, des chutes. Ca fait quelques années que j’ai toujours eu au moins une crevaison".
Quel type de course vous attendez ?
SC: "Une course où beaucoup de monde est très intéressé pour aller dans l’échappée. C’est une course qui va rouler très vite encore. On a vu sur le Tour des Flandres la semaine dernière que ça bataillait pendant 80 km. C’est une course ouverte mais il y a des hommes forts pour faire la différence : Cancellara et Sagan. Mais beaucoup de portes peuvent s’ouvrir derrière".
Vous êtes clairement la meilleure carte de votre équipe…
SC: "Ce n’est pas une équipe bridée autour d’une seule personne. On a tous une liberté et je ne veux brider personne sur Paris-Roubaix. Si je n’ai pas de problème, le résultat sera là, forcément. Avoir les jambes donc, mais avoir aussi un peu de chance".
Vous considérez Peter Sagan comme le favori ?
SC: "Sur ce qu’il a démontré sur les trois dernières courses, oui. On a vu ces dernières années qu’un coureur qui était prêt quinze jours avant était prêt pour Paris-Roubaix. La semaine dernière, il était au dessus de Cancellara et Vanmarcke. Après, on n’est jamais à l’abri sur une course comme ça".
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