Thibaut Pinot comme à la maison
A ce rythme, il va sérieusement regretter la sixième étape à Reims, lorsque victime des bordures, il avait perdu une minute au général après avoir tenu le coup la veille sur les pavés. Car ce lundi, Thibaut Pinot a été exceptionnel au bon moment, sur le plus gros morceau vosgien du Tour 2014, bien placé dans le groupe des leaders avant de s’envoler dans le final pour prendre une belle deuxième place.
"Scarponi n’est pas le dernier venu, quand il fait un tempo, il faut déjà y aller pour attaquer, expliquait Pinot après avoir passé la ligne. Quand Nibali est parti, c’est devenu chacun pour soi". Et à ce petit jeu, le leader de la FDJ.fr s’en est très bien sorti. Il faut dire qu’il connaît bien le coin, lui qui est né en Haute-Saône, qui affectionne la Planche des Belles Filles et qui "aime ce temps, avec la pluie et un peu de froid".
"J'en ai eu des frissons"
"Ce n’était pas non plus l’un de ces grands jours, explique-t-il comme pour montrer qu’il est capable de faire bien plus fort encore. J’ai fait une bonne ascension finale, j’ai répondu présent. J’avais quand même un peu de pression". Et ça s’est vu dans les derniers hectomètres. "Aux 300 mètres, c’était pire que dans un stade, j’en ai eu des frissons".
Sans Alberto Contador, Pinot refuse de revoir son ambition initiale (un Top 10 au général) à la hausse. "J’ai marqué des points mais ce n’est qu’une petite étape sur 21 jours. Il reste 5 étapes de montagne, 4 arrivées au sommet… ce n’est pas fait. Il ne faut pas s’emballer, je ne vais pas faire deuxième à Paris". Ça reste à voir.
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