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Tony Gallopin aborde le Tour de France 2016 l'esprit léger

Vainqueur d'étape et porteur du maillot jaune en 2014, luttant pour un top 10 pendant deux semaines en 2015, Tony Gallopin connaît bien les routes du Tour de France. Cette année, et pour ne pas s'éparpiller, le puncheur de la Lotto-Soudal ne visera "que" la victoire d'étape.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

"Le classement général ? C'est terminé, je n'y pense plus". Tony Gallopin ne terminera sans doute jamais dans le top 10 final d'un Tour de France. C'est un fait et le Francilien de 28 ans est en paix avec lui-même sur la question. Sa superbe première moitié de Tour 2015 lui a donné "confiance" dans la haute montagne mais il vise désormais les succès d'un jour. Ceux qui restent, parfois injustement, plus qu'une belle place au général sur les Champs-Elysées à Paris. Justement, les organisateurs de la Grande Boucle ont placé, dès la deuxième journée, un parcours à sa convenance. Entre Saint-Lô et Cherbourg, le tracé ne présente pas de difficultés insurmontables… jusqu'au final ! La Côte de La Glacerie, trouvaille de Thierry Gouvenou, est un raidard qui frôle les deux kilomètres mais qui offre surtout des pentes à 14% !

Patience est le maître-mot

Ce genre de gâteries que Tony Gallopin aime particulièrement, lui qui avait remporté la Clasica San Sebastian en 2013. "Dans l'équipe, il est clair que samedi nous jouions la carte Greipel mais ce dimanche l'équipe travaillera pour moi. Les jambes sont bonnes, la confiance est là et la déception des Championnats de France (il a manqué le titre d'un rien) est évacuée", énumère le coureur de 28 ans dans un plaidoyer pour sa candidature à la victoire à Cherbourg. Si le succès ne devait pas être au rendez-vous à Cherbourg, Gallopin a déjà coché "quatre ou cinq étapes" qui lui plaisent. Surtout, il redoute la "fraîcheur" générale du peloton après seulement un jour de course ce dimanche et sait qu'il faudra être patient.

Patient et malin. Avec la confiance emmagasinée en 2015, Gallopin se sait capable d'accompagner les meilleurs en haute montagne mais à quoi bon aller chercher un top 10 et se griller les jours suivants ? "Ce n'est pas facile, explique-t-il. Quand on a les bonnes jambes et qu'on est capable d'aller accrocher un top 10 sur une belle étape de montagne, c'est dur de se relever. Mon expérience doit me servir à cela justement". A cela et à frapper au bon moment pour lever les bras pour la deuxième fois de sa carrière sur le Tour de France.

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