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Tony Gallopin : "On va sans doute revoir les plans"

Pointant désormais en 7e position au classement général (à 4’33), Tony Gallopin « va sans doute revoir les plans » avec son équipe Lotto-Soudal. Après avoir terminé 9e de la 10e étape du Tour de France entre Tarbes et La Pierre-Saint-Martin, le Francilien se sent en parfaite condition, une condition qui l’impressionne lui-même. Le Top 5 est désormais dans le viseur.
Article rédigé par Romain Bonte
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
 

Vous arrivez à suivre les meilleurs…
Tony Gallopin :
C’est vrai que quand les jambes sont bonnes, je me surprends en montagne. Ce n’était pas vraiment un objectif aujourd’hui de suivre les meilleurs, mais on en avait parlé ce matin avec l’équipe. Ils me faisaient confiance. On avait dit ok, tout le monde travaille pour André (Greipel) pour le sprint intermédiaire, et après, on essaie de me mettre en bonne position. Je me suis retrouvé là, c’est vrai que 15 kilomètres, c’était un peu long pour moi. Je me suis accroché, et d’un seul coup, j’ai vu que l’on n’était plus beaucoup. Contador a été lâché, j’ai réussi à le doubler, et à partir de là, j’ai juste été à fond jusqu’à l’arrivée.

Êtes-vous surpris de voir autant de défaillances, au lendemain de la journée de repos ?
T.G. :
Je ne sais pas. J’ai juste fait mon train, je me suis accroché tant que ça montait régulièrement avec les Sky et les Movistar. Mais quand il y a eu un à-coup, on a vu qu’il y avait une marche d’écart avec les tout meilleurs.

Allez-vous revoir vos ambitions à la hausse ?
T.G. :
On va voir, on va faire le point avec l’équipe. Déjà sur le classement général. Il va falloir passer les Pyrénées le mieux possible. Après, on va sans doute revoir les plans pour les prochains jours. Je ne pense pas être si loin que ça au général, donc je ne vais pas avoir trop de liberté. Je n’ai jamais joué le général d’un Grand Tour. Cette année, j’ai essayé de jouer le général d’une course d’une semaine sur le Paris-Nice, et ça s’est bien passé. Il n’y a pas de pression, et pour l’instant, je suis content de ma journée. On va prendre au jour le jour.

Chris Froome vous-a-t-il impressionné ?
T.G. :
Je ne sais pas. J’avoue que j’étais toujours aux alentours de la 10e position, à côté de Pierre Rolland. Je savais que quand Froome allait accélérer, ou Quintana, je ne serai pas en mesure de suivre. J’avoue que quand Alberto a lâché, ça m’a donné un petit coup de confiance, et j’ai juste géré ma montée jusqu’en haut. J’ai quand même réussi à revenir sur Van Garderen, donc cette journée est une belle satisfaction.

Cette étape juste après une journée de repos était particulièrement compliquée à gérer…
T.G. :
La première semaine a été difficile. Chacun connaît un jour différent après une journée de repos. C’est le Tour, mais c’est sûr qu’il faut tirer des leçons. De mon avis personnel, je pense que Froome est au-dessus du lot, mais Quintana va être très fort la dernière semaine. Moi, je regarde ça avec des grands yeux, c’est sûr que je ne suis pas dans la même catégorie. C’est une des rares fois où sur un Tour de France, je peux suivre les meilleurs. D’habitude, je les regarde au résumé, à la télévision…

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