Tour 2013: la Corse et la montagne
"Nous n'avons pas de dogmes", répète le directeur du Tour qui veut surtout casser les plans établis, les prévisions des équipes, afin d'avoir la course la plus attractive possible. Dès lors, la part belle accordée au contre-la-montre (plus de 100 km en 2012) est appelée logiquement à se réduire et la montagne être plus présente que dans l'édition gagnée haut la main dimanche par le Britannique Bradley Wiggins. A l'image des trois premières étapes dans l'île de Beauté.
"Le parcours de la deuxième étape traverse la Corse, de Bastia à Ajaccio, il n'est donc pas plat. Le lendemain, il y a un petit col avant l'arrivée à Calvi", relève le directeur du Tour en insistant sur la beauté des sites traversés, parmi les plus spectaculaires de l'île. Autre nouveauté, la première étape, le 29 juin, est tracée à l'avantage des purs sprinteurs qui ont pour la première fois depuis... 1967 (création du prologue) la possibilité d'endosser le premier maillot jaune du Tour.
Les Alpes privilégiées
Si le prologue a été de temps en temps délaissé ces dernières années, il a été remplacé à chaque fois par une arrivée en côte (Plumelec 2008, Mont des Alouettes 2011). "Cavendish peut endosser le premier maillot jaune... comme Sagan gagner les trois étapes", a souri Christian Prudhomme à l'idée de ces trois premières journées inédites et spectaculaires. Le 2 juillet, après le retour sur le continent, un contre-la-montre par équipes de 24,5 kilomètres attend les coureurs du Tour à Nice, où le Tour n'est plus arrivé depuis 1981. Il emprunte la Promenade des Anglais et va jusqu'au nouveau stade de la cité azuréenne, qui doit abriter le musée du sport français.
La suite ne sera officialisée que le 24 octobre, sur le grand écran du Palais des Congrès à Paris. Les fuites apparues ici et là font état d'un passage de la course dans les Pyrénées avant les Alpes, qui seront privilégiées en 2013 après avoir été limitées à une seule étape lors de la dernière édition. Avec, pour sommet, l'Alpe d'Huez, à l'honneur en 2011 et délaissée cette année. Mais le directeur du Tour, dans son double souci de respecter l'histoire et de dénicher des nouveautés (La Planche des Belles Filles et le mur de Péguère en 2012), tient aussi à proposer de nouveaux terrains de jeu. Pour favoriser l'offensive.
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