Tour d'Espagne : y a-t-il un moteur dans les vélos de certains coureurs ?
La vidéo de la septième étape du Tour d'Espagne, qui s'est déroulée il y a une semaine, fait le tour... du web. On y voit le cycliste canadien Ryder Hesjedal tomber en pleine descente. Le vélo se couche, mais la roue arrière continue de tourner, semblant garder toute sa vitesse. Le coureur, lui, se relève immédiatement pour remonter en selle.
Il n'en fallait pas plus pour lancer la polémique. "Est-ce dû au simple élan, ou à la présence d'un moteur " dans le vélo, s'interrogeait mercredi l'Equipe sur son site Internet. Le site britannique Cycling Weekly rapporte également l'histoire dans deux articles publiés jeudi, expliquant qu'une enquête a même été menée par l'UCI, l'Union cycliste internationale.
"Apparemment, [les commissaires de l'UCI] ont reçu énormément de messages de la part du public, donc finalement ils sont venus et ont enquêté ", explique sur le site anglais Bingen Fernandez, directeur sportif de Garmin-Sharp, l'équipe à laquelle appartient Ryder Hesjedal. Les commissaires n'ont rien trouvé, prouvant l'existence d'un moteur.
Une polémique qui en rappelle une autre
Il y a quatre ans, le Suisse Fabian Cancellara avait déja été soupconné d'utiliser un moteur sur son vélo, lors du Tour de Flandres et de l'édition du Paris-Roubaix. Il avait changé plusieurs fois de vélo pendant la course, avant de prendre tout le monde de vitesse sans grande difficulté.
Certains avaient cru voir, dans une vidéo, le coureur appuyer discrètement sur un bouton de son guidon. Cancellara avait démenti. Mais l'UCI , là encore, avait décidé de contrôler tous les vélos avant le départ du Tour de France 2010.
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