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Tour de France 2018 : Dylan Groenewegen s'impose lors de la septième étape, Greg Van Avermaet toujours en jaune

Dans la plus longue étape de cette édition 2018 du Tour de France (231 km), l'arrivée au sprint était attendue. Comme prévu, l'étape s'est jouée sur les derniers hectomètres. Dylan Groenewegen mate ses concurrents pour s'offrir sa première victoire. Yoann Offredo (Wanty Gobert) et Laurent Pichon (Fortuneo-Samsic) ont tenté d'animer, chacun leur tour, la course avec une échappée en solitaire. Au classement, Greg Van Avermaet (BMC) conserve son maillot jaune. Le maillot vert reste sur les épaules de Peter Sagan (Bora Hansgrohe).
Article rédigé par Théo Dorangeon
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
  (DAVID STOCKMAN / BELGA MAG)

Il a fallu préserver ses forces et son énergie pour accrocher à son palmarès à cette septième étape. La plus longue de ce Tour de France 2018. Le parcours réservait aux coureurs 231 kilomètres entre Fougères et Chartres. Une parenthèse en faveur des sprinteurs après deux étapes plus escarpées, et avant celles sur les pavés de Roubaix. Et ça ne s’est pas manqué. Dylan Groenewegen (Lotto Jumbo) se montre le plus fort en dominant, d'une bonne longueur d'avance, ses concurrents Peter Sagan et Fernando Gaviria. C'est sa seconde victoire sur la Grande Boucle, après celle acquise en 2017.

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Etape de solitaires

Dès le début de course, Yoann Offredo (Wanty-Gobert) tente une échappée. Toutefois le manque d’enthousiasme de ses acolytes le force à stopper de suite son effort. Après un essai en solo de son équipier Thomas Degant, qui a duré une dizaine de kilomètres, le coureur français retente le coup et part isolé.

Le peloton roule à une allure de sénateur et laisse l’homme de 31 ans, déjà dans l’échappée du premier jour, partir au loin. S’amorce alors une portion d’étape sans réel intérêt où le peloton semble désorganisé. Offredo récolte le point du seul col du jour (catégorie 4).

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Finalement, après une centaine de kilomètres parcourus, les équipes de sprinteurs (Groupama-FDJ, Quick Step, Lotto-Jumbo) se mettent en marche pour rattraper le fuyard, qui compte jusque 9 minutes d’avance. L’écart fond assez rapidement (4’30 à 113 km de l’arrivée). Avant de s’amenuiser en cinq bornes.

Jouer avec le vent

Les couleurs de l’AG2R prennent le contrôle du peloton. Sur une grande ligne droite exposée au vent, ils accélèrent le rythme en compagnie des Trek. Le tempo monte à plus de 60 km/h et des cassures se forment. Le peloton est disloqué en trois. Seul Dan Martin, parmi les favoris, est piégé. Au sein des sprinteurs, Arnaud Démare et André Greipel subissent les bordures.

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Après quelques minutes, l’ensemble des coureurs se reforment. La principale victime de ces cassures : Yoann Offredo. L’écart est passé sous la minute. Le Français se fait avaler après 110 kilomètres en solitaire, avec un certain dépit sur son visage.

Alors que le reste de la course semble se diriger vers une fin en groupe, Laurent Pichon (Fortuneo-Samsic), échappé la veille, se détache et prend plus de deux minutes d’avance. Le cycliste français empoche les 20 points du sprint intermédiaire. Derrière, dans le peloton, Fernando Gaviria (Quick-Step) devance Peter Sagan, le maillot vert (Bora-Hansgrohe).

L’équipe Lotto-Soudal d’André Greipel ramène le peloton sur Laurent Pichon, qui se fait happer à 38 kilomètres de l’arrivée. Cette fois-ci, plus personne ne tente de sortir de la masse. Les tactiques se peaufinent pour les sprinteurs. Seul moment de course intéressant : les bonus. Geraint Thomas (Sky) a l’occasion de s’emparer du maillot jaune. Mais Greg Van Avermaet (BMC) domine le sprint aux bonifications pour le conserver en gagnant 3 secondes en plus.

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