Tour de France 2018 : Froome, Quintana et d'autres leaders déjà piégés
C'était le calme le plat avant les dix derniers kilomètres et de multiples coups de théâtre. Le premier vient de la chute d'Egan Bernal. L'espoir de Sky se voit rapidement distancé. Pour sa part, Chris Froome, favori de l'épreuve, réalise une sortie de route et chute à quelque 6 kilomètres de l'arrivée. Il est arrivé à son bus avec le maillot déchiré au niveau de l'épaule droite. "C'était un peu chaotique, avec pas mal de sprinters, mais c'est la course cycliste. Je suis simplement heureux de ne pas être plus blessé.", a-t-il ajouté, soulagé.
Quintana à plus d'une minute
Il n'y a pas que le Britannique qui connaît des malheurs. L'Australien Richie Porte, le Colombien Nairo Quintana et le Britannique Adam Yates, terminent eux aussi avec du retard. Quintana, victime d'une crevaison à 3,4 km de la ligne d'arrivée a terminé l'étape en compagnie d'Egan Bernal. Le coureur de la Movistar s'est arrêté 400 m trop tôt pour pouvoir finir dans le même temps du vainqueur du jour, Fernando Gaviria. "J'avais deux roues cassées et il était impossible de continuer à courir de cette façon, j'ai dû m'arrêter." a expliqué le Colombien. Si Mikel Landa considère ce fait de course comme "une catastrophe" pour la Movistar. Il souligne que cet épisode "peut arriver à d'autres rivaux."
Au final, les écarts sont importants. Richie Porte (BMC) , Adam Yates (Mitchelton-Scott), Chris Froome (Sky) sont arrivés avec 51 secondes de retard. De leur côté, Egan Bernal et Nairo Quintana accusent un retard de plus d'une minute (1'15''). Ces écarts profitent à d'autres leaders et notamment à Romain Bardet, en vue du contre-la-montre par équipes, où son équipe AG2R La Mondiale devra limiter les dégâts face à des grosses formations comme Sky. Des écarts qui devraient être moins importants que prévus, au soir de Cholet. Pour Nibali, c'est aussi une bonne nouvelle. Le coureur de Bahrein a fait parler son expérience. "Il faut toujours rester devant, surtout dans la seconde moitié de l'étape. C'est essentiel. Dans le Tour, les mauvais coups guettent toujours derrière." Une chose est sûre, les places à l'avant du peloton lors des étapes de plaines seront encore plus disputées.
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