Tour de France 2018 - La Quick-Step rate le coche à Quimper
Ce matin, dans le paddock où prennent place les bus des équipes avant le départ, la formation Quick-Step attirait les regards. Insatiable depuis le début de la saison, elle pouvait empocher une troisième victoire d'étapes dans ce Tour de France 2018. Avec une arrivée pour puncheurs, et des hommes comme Julian Alaphilippe et Philippe Gilbert dans son effectif, l'occasion était belle.
"C’est une journée importante pour nous", avertissait Philippe Gilbert. "On est toujours bien placés, avec trois coureurs dans les dix premiers. Celui qui gagnera l’étape aura des chances de prendre le maillot." Le coup double rêvé: l'étape et le maillot jaune. Rien à espérer de mieux sur la Grande Boucle. "On a un plan", glissait même avec un sourire le champion du monde 2012. "On ne joue pas la victoire tous les jours sans plan. Reste à savoir si ce sera le bon."
"J'étais un peu cuit sur le final"
Il aurait pu être gagnant, si Peter Sagan n'avait pas été là dans le final. "Philippe et moi étions désignés pour le final", expliquait Julian Alaphilippe à l'arrivée. Philippe a essayé de faire la différence. Il a anticipé le sprint. Il est sorti très fort. C'était vraiment bien joué". Sauf qu'il n'a pas tenu. "Je me suis dit que si j’avais plus de vitesse, je pourrais les surprendre. Mais je n’ai pas eu les jambes pour tenir", constatait le Belge. Derrière, le Français constatait les dégâts: "J’ai essayé de rester avec Sagan et Van Avermaet. Mais les 500 derniers mètres étaient vraiment très longs. J'étais un peu cuit dans le final."
A l'arrivée, pas d'étape, pas de maillot jaune, une 3e place pour Gilbert, une 5e pour Alaphilippe. "Certains vont dire qu’on a raté parce qu’on n’a pas gagné, mais on a bien roulé. J’ai essayé, Julian a essayé, Nous aurons une autre chance demain", résumait le coureur d'outre-Quiévrain.
De notre envoyé spécial
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