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Tour de France 2018 : la terre du plateau des Glières pour allier histoire et efforts

Le parcours du Tour de France 2018 est dévoilé mardi. Au menu des coureurs, notamment : le plateau des Glières, qui conjugue difficulté sportive et mémoire de la Résistance française.

Article rédigé par Fabrice Rigobert
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La piste en terre qu'empruntera le Tour de France 2018 sur le plateau des Glières. (FABRICE RIGOBERT / FRANCEINFO)

Le parcours du Tour de France 2018 est dévoilé mardi 17 octobre. La 105e édition s'élancera de Vendée le 7 juillet pour trois étapes, du côté de Fontenay-le-Comte, la Roche-sur-Yon et Cholet (Maine-et-Loire) avec un contre-la-montre par équipe. Le voile va donc être levé sur toutes les autres étapes. Les Alpes opèreront une première sélection montagneuse avec notamment une ascension inédite, le lendemain de la première journée de repos : celle du plateau des Glières. Elle alliera grand moment sportif et souvenir de la Résistance.

L'alliance des aspects esthétique et historique

Thierry Gouvenou parcourt chaque année des milliers de kilomètres, au volant de sa voiture blanche banalisée. Le directeur de la course recherche ce qui pourra pimenter le Tour, toujours à l'écoute des élus locaux et des cyclotouristes. C'est lui qui a proposé d'inscrire ce col inédit au programme de la première journée des Alpes. Les coureurs y seront confrontés une soixantaine de kilomètres après être partis d'Annecy, en direction du Grand Bornand. "On arrive au sommet du col qui monte sur le plateau des Glières. On a fait 6,1 kilomètres à 10.8% et il y a une transition brutale", détaille Thierry Gouvenou. Il se régale à l'avance.

On passe d'un bitume à un chemin en pierre. Ça sera un moment intéressant de l'étape !

Thierry Gouvenou, directeur de course du Tour de France

à franceinfo

Avec cette piste de deux kilomètres en cailloux, jusqu'au monument des Glières, les coureurs vont goûter à ce que les anciens ont connu dans les années 1950. Mais cela va bien au-delà pour Christian Prudhomme, le patron du Tour de France. "L'aspect sportif est capital mais l'aspect esthétique et l'aspect historique le sont tout autant", assure le directeur de la Grande boucle. "Quand on a une montée qui allie les deux, qui parle à tout le monde avec le plateau des Glières, la résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, dans un cadre formidable où les gens font du ski de fond pendant l'hiver, c'est quelque chose de bien pour le Tour."

Repérages du Tour 2018 au dessus du lac de Roselend. Au centre, Bernard Thévenet et Christian Prudhomme. A droite, Thierry Gouvenou. (FABRICE RIGOBERT / FRANCEINFO)

Le plateau des Glières va précéder une autre découverte, le lendemain, avec le col du Pré qui permet d'accéder au barrage du Cormet de Roselend. Les coureurs auront le droit à une autre carte postale avec le mont Blanc en toile de fond, entre Albertville et La Rosière après seulement 108 kilomètres de course.

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